« La journée du mauvais pied »

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09/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,

La journée du mauvais pied - Crédit photo izart.fr
La journée du mauvais pied – Crédit photo izart.fr

Il doit y avoir une loi des séries de ce côté-là aussi, car quand je commence la journée du mauvais pied, ça dure… toute la journée !

J’ai donc posé mon vélo au garage pour le service, comme tous les mois, et je me suis étonnée de ne pas le voir arriver.

Quand je lui ai envoyé un petit message, il m’a répondu qu’il arrivait.

Qu’à cela ne tienne, mais lui qui avait bien précisé que le rendez-vous serait 9:00, voire même 8:55, n’était toujours pas là à 9:15…

Moi, j’avais prévenu le garage que je repasserai une heure plus tard récupérer mon vélo, pour être sûre qu’il soit traité en priorité, l’ayant déposé à l’ouverture.

Je me suis un peu avancée sur la route et il est enfin arrivé à ma rencontre.

La première mauvaise nouvelle, c’est qu’il avait zappé le rendez-vous, donc je l’avais un peu bousculé dans sa routine.

La deuxième mauvaise nouvelle, c’est qu’en fait il avait déjà déjeuné, of course, ayant zappé notre rendez-vous.

Qu’à cela ne tienne, je n’ai donc passé commande que pour moi seule à la boulangerie, m’étonnant même que le prix soit si bas, mais bon, après tout, il n’y avait qu’un petit déjeuner.

Peu de temps après que mon thé et son café eûrent été servis, j’ai attendu la suite.

Mais comme rien n’arrivait au bout de quinze minutes et vu le peu de clientèle, je suis allée prendre des nouvelles de ma commande au comptoir.

L’employée me répondant que ça arrivait, je retournais donc m’asseoir, avec un creux à l’estomac qui commençait à devenir pénible.

Bon, faut dire que depuis 7:30 du matin j’étais au jardin, avant de déposer mon vélo au garage, avant d’aller prendre mon petit déjeuner.

Comme 35 minutes plus tard je n’avais toujours pas été servie, retournant au comptoir un peu remontée quand même, la caissière me montra la note.

Seules les deux boissons avaient été notées lors de ma prise commande… et là j’ai vu rouge.

Retournée en terrasse, j’ai fini mon thé et ai déclaré illico, on se casse !

Ça a un peu surpris mon interlocuteur qui a aussitôt essayé de redresser la situation, prétextant que j’avais le ventre vide, que je serai vite servie, qu’il n’y avait rien à manger chez moi…

Bref, je l’ai laissé dire et me commander un petit déjeuner, tout en retrouvant peu à peu l’usage de la parole.

Ah oui, quand je suis très en colère et que je ne dis plus rien c’est vraiment mauvais signe pour les autres.

Un quart d’heure après je n’avais toujours rien mangé, et quand mon plat est enfin arrivé, il n’avait plus le goût de rien dans ma bouche.

Ils ne le savent pas encore, mais ils viennent de perdre deux habitués, c’est dit.

Le pire, c’est qu’arrivée au garage pour récupérer mon vélo largement plus de deux heures après l’avoir déposé, bien évidemment, il n’était pas prêt, mais c’est pas un scoop.

Quant aux dix minutes annoncées pour les finitions, je vous laisse deviner combien de temps elles ont duré…

Bien à vous,

Isabelle