« Lâchée par mes sabots de jardin »
27/08/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Ce qui devait arriver arriva : j’ai été lâchée par mes sabots de jardin…
Bon, faut bien admettre que déjà c’était de la seconde main.
Et que je les avais par deux fois réparés, à grand renfort de chambres à air, comme d’autres utilisent du pneu j’ai vu aussi depuis.
Colle néoprène plus un passage obligé sous presse avec serre-joints, j’étais devenue experte en ressemelage !
Mais là je sentais arriver l’irréparable avec le talon qui commençait à se fendre dans la longueur petit à petit.
Alors quand tout eût définitivement cédé, ça se passait au jardin, je les ai fichés en haut de la clôture !
Comme des trophées, oui, et me suis dit que cette fois il m’en faudrait trouver d’autres.
Ça faisait déjà plusieurs jours que je lorgnais les paires disponibles sur l’étagère de chaussures au Free Store, lors de mes passages inopinés.
Cependant, mes recherches étaient restées vaines jusqu’à maintenant.
Des tongs aux ballerines de bal avec brillants, des pantoufles de bébés aux chaussures de mer, des écrase-merde sans autre nom possible, rien ne me convenait.
Mais ce jour-là, racontant ma mésaventure à une connaissance tout en m’engouffrant dans la boutique, je vis… une paire de sabots de jardin fraîchement arrivés !
Des jolis bleus de seconde main toujours, ça change du gris et jaune, et pas percés ni déchirés ni recollés, la chance !
Pile poil ma pointure si je ne grandis pas des pieds !
Lâchée par mes sabots de jardin, qu’importe, en voilà d’autres qui apparaissent, what else ?
Curieusement, je constate, en ce qui me concerne, qu’il en est toujours ainsi à Auroville.
Et pourtant je suis toujours autant épatée de voir comment, à chaque fois, tout répond à mes besoins…
Bien à vous,
Isabelle
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