« Le clou qui dépasse »

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04/02/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Le clou qui dépasse appelle le coup de marteau dit le proverbe…

Il paraît qu’ils ont tous bien entendu le splaf !

En l’occurrence, c’était pas un coup de marteau mais un crochet du gauche.

Pas très appuyé, qu’il a quand même précisé, et surtout pas avec mon poing droit hein !

Et après, ils ont vu le gars étalé par terre avec l’arcade sourcilière éclatée.

Paraît que le coup est parti tout seul.

Juste après des insultes proférées dans une langue qu’il ne connaissait pas, en réponse à sa demande d’explications.

Et surtout parce que la copine de l’individu était en larmes et en mode panique.

Après s’être faite traîner dans la rue par les cheveux et casser sa montre.

On ne bat pas une femme !

Point barre. C’est dans sa déontologie. C’est dans ses tripes.

Paraît même que ce n’était pas la première fois que le soi-disant copain usait de la violence à l’encontre de la jeune femme…

Alors après, aidé d’ami·e·s, ils l’ont prise en charge, encore en état de choc.

Paraît qu’il lui a alors conseillé de boucler le sac du soi-disant copain et ils ont attendu qu’il vienne le chercher.

Quand ce fut fait, après examen de l’appartement et à cause de son emplacement, par précaution, elle fut invitée à ne pas y passer la nuit.

Ne semblant pas mesurer l’ampleur du danger, paraît qu’il lui a raconté dans quel sale état se trouvaient les femmes battues secourues.

Le lendemain matin, le soi-disant copain a envoyé un sms.

Stipulant qu’il avait saccagé l’appartement et détruit toutes les affaires à l’intérieur…

Vérifications faites, bien sûr qu’il n’avait rien fait de tout ça.

Car de plus, sa situation l’incitait à passer inaperçu sur le territoire français.

Mais par précaution, elle irait dormir une nuit de plus chez la copine, ce qu’elle accepta bien volontiers.

Le temps que le soi-disant copain prenne son bus comme prévu, en lui souhaitant de ne pas se faire contrôler en route.

Dire que cette miss de beauté dans son pays, triste de rester seule, avait financé le voyage de cet individu pour qu’il se rapprochât d’elle…

Au début il m’avait dit j’ai fait un petit truc pas bien, mais c’était pour la bonne cause.

A la fin je lui ai répondu je suis fière de ce que tu as fait, et rêve qu’un jour tous les hommes soient aussi courageux que toi.

Bien à vous,

Isabelle