« Le musicien est parti avec la danseuse »

10/07/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Les cours collectifs se sont arrêtés sur la place.

Les mélodies de violon aussi.

Le musicien est parti avec la danseuse.

Espérons qu’au bout de leur voyage il arriveront chacun à destination.

Déjà, une semaine avant eux, un couple était parti pour un périple à l’image de leur séjour : compliqué.

Taxi puis avion, puis RER, puis train, puis train, puis bus…

Puis arrivée finale, du moins nous leur souhaitons, au bout de deux jours de transit et d’une année de galère à Auroville.

On a beau peaufiner son projet, s’engager comme ça à Auroville, sans séjour préalable, c’est risqué.

Même avec toutes les meilleures intentions du monde, difficile d’imaginer ce qu’est la vie ici.

Et sans doute c’est loin de correspondre aux rêves les plus doux et aux meilleures des intentions.

A la limite, mieux vaut partir à la découverte et se laisser guider par les événements et les rencontres.

Nul doute que Mère veille, faut-il l’entendre et être prêt.e à tout, le meilleur comme le pire.

Mais bien sûr, dirait-elle, tout n’est que mensonge

Ce mental qui a pris l’habitude, ou plutôt à qui on a laissé prendre le pas sur toute notre vie, quelle plaie !

Ce que tu crois, ce que tu ne vois pas, ce que tu n’entends pas, ce qui t’effraie… c’est le filtre du mental qui fait son œuvre.

Oui, plus que jamais, les lecture de Satprem confirment cette intime conviction qui m’a toujours habitée.

Il faut nourrir d’amour jusqu’à la plus infime toutes nos cellules, toutes les cellules de tout ce qui nous entoure.

Ben oui, même le bébé gecko qui me rend visite tous les jours dans la cuisine.

Même les chiens qui hurlent dans la nuit des heures durant.

Parce que nous sommes toutes et tous connectées et que cela s’applique à la planète entière.

Vibrons déjà à l’intérieur de nous-mêmes et le reste du monde suivra.

Bien à vous,

Isabelle