« Les mystérieux trous enfin expliqués »

06/07/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Bon, je n’ai pas réussi à retrouver la Petite chronique dans laquelle j’en parlais, mais voilà les mystérieux trous enfin expliqués !

Rappelez-vous, sur la route de Kuylapalayam, j’avais été très intriguée par une cohorte de femmes plutôt âgées qui creusaient des trous.

Des trous bien carrés, tous de même profondeur, et à intervalles réguliers.

C’est en discutant avec un professionnel de la construction que j’ai enfin eu une réponse !

Toutes ces femmes en situation de précarité suite à un deuil, un divorce ou un handicap perçoivent une pension.

En effet, l’état verse à ces salariées, sur un compte bancaire, une rémunération pour le travail effectué.

Et si je précise sur un compte bancaire, c’est que ce détail a grande importance.

En effet, l’état apporte ainsi la garantie que seule la femme qui a perçu cette rétribution puisse y accéder.

Plus de fils, frère, père ou oncle pour faire main basse sur le pécule avant que l’intéressée n’en profite.

Et ça c’est un grand progrès vers l’autonomie des femmes en Inde.

Deuxièmement, ces trous ne sont pas creusés pour rien comme on m’a répondu un jour !

En effet, effectués de part en part de la route, ils retiennent l’eau et le sable que la mousson charrie.

Entrepris donc avant la saison de la mousson, ils empêchent que ces derniers soient déversés dans la mer, pour cause de terre lessivée.

Le double avantage de ce travail, je l’ai découvert en visionnant d’autres réalisations du même genre, effectuées en Afrique par l’organisation Justdiggit.

En effet, les trous creusés retiennent l’eau, permettant, et d’une de remplir les nappes phréatiques, et de deux de recréer la biodiversité disparue.

En effet, qui dit eau dit végétation, et qui dit retour de la végétation dit retour des animaux… une fois de plus la boucle est bouclée !

Bien à vous,

Isabelle