« L’homme est-il vraiment capable du meilleur comme du pire ? »

Phalaénopsis

Phalaénopsis

30/12/2012 Bonjour à toutes et à tous,

Ce matin, alors que je venais de partager la veille une soirée des plus agréable pour fêter cette fin d’année, je me réjouissais, tout en me la remémorant, d’être entourée d’amis qui avaient tant de qualités de coeur.

J’ai comme l’impression qu’il y a un printemps du coeur qui s’est réveillé et s’est répandu de façon agréablement contagieuse !

Les belles rencontres d’hommes et de femmes que j’ai faites ces derniers temps, et de façon si imprévisible, m’ont laissée penser que ceci est vraiment orchestré indépendamment de toute maîtrise humaine.

J’ai croisé des gens qui avaient de si belles richesses à partager et à offrir que j’en serai sur le point de m’émerveiller au quotidien…

Particulièrement chez des hommes, ce qui n’a pas manqué de m’étonner, puisque communément, on les voit composer dans d’autres registres bien encrés, le pouvoir étant sans doute le plus répandu…

Imaginant qu’il leur fallait encore plus d’humilité pour laisser parler leurs qualités de coeur, j’ai admiré cette capacité, elle leur conférait une beauté touchante.

Dans le même temps, j’ai très peur qu’il y ait, parmi les hommes, deux mondes qui jamais ne se rencontrent…

L’autre monde, c’est celui de l’ immonde, celui qui peut détruire la femme dans son intimité comme dans son intégralité, avec haine, acharnement, jusqu’à la mort, cette fois c’était en Inde

Comment un homme, une bande de violeurs même, peut-il s’acharner ainsi sur une femme et mutiler un corps semblable à celui qui l’a enfanté ?

Des actes de violences ont été commis à l’encontre des femmes du groupe FEMEN, qui contre-manifestaient pacifiquement à Paris et à Marseille, c’est un impressionnant service d’ordre mâle musclé et tatoué de croix gammées qui a menacé d’autres femmes venues se faire entendre…

Dans une interview, un homme venu manifester en famille, racontait avec exaltation toute la violence de ces femmes qui exhibaient leurs seins nus sous les yeux de ses enfants !

Mais des coups qu’elles ont pris (nez et côtes cassés), mises à terre par les manifestants eux-mêmes ou la police, pas un mot ; il y avait des photos terribles dans la presse le lendemain; cela n’a pas paru choquant à ce père de famille d’exposer ses enfants à cette violence-là, celle de voir des femmes non armées se faire molester…

Bon voilà, à côté de mon optimisme sans faille, j’ai un peu le sourire voilé par toutes ces rencoeurs d’hommes qui n’ont peut-être que l’attribut de la fonction ?

D’une certaine façon ça me fait penser un peu au jeu du « Cochon qui rit ».

Vous vous rappelez, il fallait amener deux as d’un seul lancer pour placer la queue, alors que tous les autres attributs c’était un as seulement…

Vous pensez sincèrement que trop de petits garçons ont abusé de ce jeu ???

 

Bien à vous,

Isabelle