« Mauvais karma pour la népalaise »

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24/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Mauvais karma pour la népalaise, que je me pensais quand elle m’affirma que l’oisillon, passé par ses soins par-dessus la balustrade, était mort…

Une heure plus tôt, je ramassais deux survivants qui avaient encore chaviré du nid, mais preuve en était, si besoin, qu’ils vivaient toujours.

Inutile de vous dire que j’avais renoncé à ranger l’escabeau et grand bien m’en avait pris.

Puisque j’étais encore intervenue une deuxième fois la veille pour ramasser tout ce petit monde et le percher à nouveau !

A ce moment-là, je tentais tant bien que mal déjà de fixer à nouveau le nid pour ensuite partir à la chasse aux bébés qui, le lendemain, avaient déjà pris plumes et assurance.

Alors qu’un d’entre eux s’était coincé derrière un appareil volumineux sur le pallier et que je cherchais vainement à l’en extraire, ce sont les parents qui passèrent à l’attaque…

Ils se mirent à voleter et piailler de plus bel autour de moi, leurs cris eux-mêmes couverts par ceux du bébé, l’horreur.

Ajoutez au tableau les corbeaux qui, alertés par le vacarme, pensant trouver là leur repas prêt à engloutir, tournoyaient dangereusement au-dessus de nous…

Alors que je tenais fermement l’un des oisillons en main ; c’est qui la patronne, non mais, je réussis à trouver trace du second qui avait descendu d’un étage.

Ouf, les corbeaux n’avaient pas eu le temps de le gober.

Ni le chat blanc dont que je ne vis que le bout de la queue redescendre les escaliers en cata.

Pas plus que le gros chien noir qui, ramenant sa truffe, fit rapidement demi-tour en me voyant lever la main.

Cela aurait tout aussi bien pu être la mangouste que je vis traverser juste devant la maison, à ce moment-là…

C’est dingue comme c’est dangereux la vie de bébé oiseau !

Mais pour moi, le compte n’y était pas puisque la veille j’avais sauvé trois bébés prématurés après les avoir remis dans leur nid.

Je gardais espoir qu’il ait eu alors suffisamment de ressource pour pouvoir suivre ses parents dans les arbres, lorsqu’à ce moment-là je croisai la népalaise dans l’escalier…

Bien à vous,

Isabelle

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