« Méditerranée et compagnie »

24/02/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Villa méditerranée

Villa méditerranée

C’est en gravissant la rue en direction de la Bonne Mère que, derrière des volets, j’ai entendu une voix couvrir un opéra.

Impossible de ne pas fixer l’instant, tendez bien l’oreille 😉

Mon escapade méditerranéenne allait me réserver bien d’autres surprises.

Comme franchir les murs d’enceinte de la Bonne Mère pour assister à un coucher de soleil sur Marseille.

Enfin, escalader un mur par la droite, et  à gauche, grimper sur les branches d’un arbre pour me propulser de l’autre côté de l’esplanade.

C’est étonnant, une fois l’acte commis de se rendre compte qu’il y a déjà du monde là-haut !

En 6 mois d’installation à Marseille, J. mon guide pour l’occasion, a déjà bien joué l’explorateur, conseillé par des colloc expérimentés 🙂

La Bonne Mère

La Bonne Mère

Nous nous sommes rendus aussi à la Villa Méditerranée, dont l’expo en cours est plutôt rébarbative, pour cause de vidéos caquetantes à tous coins de la pièce, donc ambiance chargée de sons et de lumières… inaudible et même insupportable.

Vous passerez donc vite cette expo, autrement vous resterez planté devant les écrans, position très confortable pour visionner une vidéo, surtout que tout a, parait-il été conçu à la façon d’un jeu

Le Commissaire d’exposition a du oublier son âme d’enfant !

Enfin, j’ai tout de même saisi l’impact extraordinaire de ce centre de l’Europe, à l’époque où tout gravitait autour du bassin méditerranéen en direction du reste du monde.

Le soir, H. le diplômé en océanographie de la bande de colloc, nous a proposé Méditerranée, notre mère à tous, un film documentaire de Yann Arthur Bertrand & Michel Pitiot qui est venu agréablement compléter nos connaissances toutes fraîches.

Four des Navettes

Four des Navettes

Entre temps, j’avais découvert,  enfin, le Four des Navettes, qui depuis 1781 garde jalousement le secret de ce biscuit en forme de barque, ancré dans la tradition marseillaise.

Malheureusement, je n’ai pu profiter que de cette merveilleuse odeur de fleurs d’oranger en poussant la porte de la  boutique, il y a de la farine de blé dans la préparation, gluten-free s’abstenir 🙁

Mais mon idée était d’aller visiter l’Abbaye Saint Victor toute proche, très beau monument fortifié construit dès le Vè siècle, ce que j’ai fait, mais je n’étais pas prête à m’acquitter de la somme de 2€ pour visiter uniquement la crypte…

Pas grave la visite en 3D sur le site est des plus agréables, merci.

En fouinant du côté du Boulevard de la Corderie, j’ai poussé la porte d’un véritable atelier de créateurs de luminaires, Watt, et même acquis pour moins de 10€, une lumineuse création de Charles Macaire.

Création Charles Macaire

Création Charles Macaire

Petite parenthèse pour parler de mon bain de mer à la Plage des Catalans, toute proche du Vieux port, mais qui affichait pavillon orange pour cause de… méduses, et ma foi, il y avait de la place sur le sable et dans l’eau 🙂

Grande parenthèse par contre, pour vous recommander un restaurant portugais, Chez Paulo, découvert par hasard un dimanche soir alors que les rares autres établissements ouverts aux odeurs d’huile brûlée nous avaient faits fuir !

Et tant mieux si l’établissement ne paie pas de mine en extérieur, la salle ne sera pas envahie par les m’as-tu-vu-de-terrasses-marseillaises, vous le trouverez bientôt sur TripAdvisor 😉

Chez Paulo

Chez Paulo

Malgré tout ce qui me restait encore à découvrir, il a bien fallu que je rentre un jour, alors un matin j’ai pris le métro puis le train marseillais pour faire un retour à la case départ.

Depuis que je suis rentrée, quand j’entends le cri des goélands, impossible de me tromper, il s’agit bien de mon téléphone…

Bien à vous,

Isabelle