« Oui mais non »

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30/06/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Oui mais non - Crédit photo izart.fr
Oui mais non – Crédit photo izart.fr

Oui mais non.

Parce que c’est ton corps qui décide.

Et là, il décide que tu vas t’arrêter.

Point barre, malgré le programme un peu plus chargé que la veille… parce que tu te sens mieux !

Ben non, la petite veilleuse interne s’est allumée, tu restes tranquille.

Parce que c’est ton corps qui a besoin de ce repos pour se reconstituer.

Alors avec ton corps aussi, tu appliques le principe de consentement.

Si c’est non que te dit ton corps, alors c’est non, écoute-le, respecte-le.

Rrrr… tu pestes intérieurement parce que voilà, comme tu allais bien mieux, tu avais prévu de sortir dans l’après-midi.

Et ben non, ton corps a mis un veto, tu le sais, tu l’as senti.

Ça suffit pour aujourd’hui, tu m’entends bien ?

Parce que ça fait partie des choses que tu as acquises, écouter ton corps.

Donc, tu ne vas pas suivre le programme qui te réjouissait déjà depuis deux jours, tu écoutes ton intuition.

Tu as déjà fait plein de choses ce matin, des choses que tu n’avais pas renouvelées depuis une semaine.

Donc c’est un exploit, si tu te rappelles bien dans quel état tu étais entre temps.

Oui, c’est ça, tu étais en vrac…

Tranquillement, en restant à la maison tu ne vas pas épuiser ton corps en lui demandant de fournir plus d’efforts qu’il n’est en capacité de fournir.

D’ailleurs, tu sais très bien t’occuper à l’intérieur, tu n’as pas besoin d’amis et tu repousseras ce que tu voulais faire à un autre jour, simple.

Et tu sais que ton corps a raison et qu’il te dira merci.

Certes, tu pourrais le bourrer de médicaments qui enlèveraient tout autant le doute que la fatigue.

Oui, il se passe des choses, à l’intérieur, qui te sont étrangères, c’est ainsi.

Confiance, confiance, confiance.

Moi, adopter la control freak attitude, jamais !

Parce que seul mon corps est maître à bord.

Ni la peur, ni la douleur, en gros tout ce qui constitue le bloc mental, personne ne peut lui enlever sa souveraineté.

Tisane, tisane, tisane… et au calme.

Bien à vous,

Isabelle