« Pauvre gosse va »

Vous avez aimé :

26/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Pauvre gosse va - Crédit photo izart.fr
Pauvre gosse va – Crédit photo izart.fr

Pauvre gosse va… que je me suis pensée à l’évocation de sa vie présente, et j’ai vraiment eu de la peine pour lui.

De l’âge de mes kids, j’avais quelques nouvelles de lui jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte puis se perdent de vue.

Je me souviens très bien comment ces derniers, enfants, étaient choqués par ses réactions plutôt violentes et incontrôlables que ses parents cautionnaient quoi qu’il fasse.

Avant l’adolescence c’était déjà compliqué à gérer pour les parents, mais après ce fut pire, dans la logique des évènements précédents.

Enfants rois parents martyrs disait jadis une de mes amies, médecin à la protection de l’enfance, c’est malheureusement terriblement vrai…

Un jour que nous avions été tous témoins d’une scène particulièrement violente bien malgré nous, cela nous avait définitivement éloignés de cette famille.

L’aîné de ces enfants, qui devait être âgé d’environ quatre ans, se battant avec l’autre, lui avait mis un coup de marteau sur le front.

Juste avant, les parents nous faisaient l’éloge de cette boîte à outils avec de vrais outils adaptés à des mains d’enfants, offerte pour l’anniversaire du premier.

J’avais alors spontanément pris en charge l’enfant blessé qui saignait abondement tandis que les deux parents couraient après le fautif pour le punir…

Tout en essayant d’attraper le gosse, l’un des parents reprochait à l’autre, tu vas en faire un CRS, ce dont à quoi répondait ce dernier, tu vas en faire un cas psychiatrique

C’est malheureusement ce qu’il s’est passé pour cet enfant, puisque j’ai appris qu’il bénéficiait désormais d’un statut d’adulte handicapé.

Ne connaissant pas sa maladie en détail, les symptômes décrits pourraient pourtant bien s’apparenter à une forme de schizophrénie.

Je me suis demandée après coup si j’aurais dû intervenir à l’époque, en faisant part de mon ressenti pour calmer le jeu et prendre parti pour les enfants.

Mais sachant que mes choix pour élever mes propres enfants étaient allègrement critiqués par ce couple, je n’ai jamais voulu faire de polémique…

Comme je dis toujours il n’existe pas de permis, de test ou autre examen pour évaluer la capacité à être parent ou non.

Mais j’ai toujours mal pour les enfants.

Bien à vous,