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« Penché ou perché dans le vent »

06/06/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Penché ou perché dans le vent ?

C’est selon comment on apprécie le travail de l’artiste Andy Goldsworthy tel que filmé par Thomas Riedelsheimer !

Il faut déjà avoir l’idée avant l’envie de traverser horizontalement une haie vraisemblablement d’aubépines.

Surtout pour en ressortir avec une côte cassée et en hypothermie

Si certaines oeuvres nécessitent la collaboration d’une importante équipe technique et très outillée, d’autres sont bien plus sobres de moyens.

Et pourtant toutes sont aussi spectaculaires comme ces assemblages de feuilles, de pétales, de tiges ou de troncs.

L’auteur se glisse ainsi à l’intérieur d’un mur dont les énormes pierres sciées en deux se font face dans un long cheminement.

La démarche de ce créateur de Land art est néanmoins géniale tant son regard sur la nature est hors du commun.

Et modifie le nôtre.

Le serpent de pierres arpente la rivière comme celui de troncs d’arbres la forêt.

Le barrage de bois tressé ouvre l’eau en un point artistiquement conçu.

Les blessures de l’arbre brisé se parent du jaune doré des rares feuilles de l’orme gagné par la maladie.

Avant que le nature ne fasse son oeuvre à son tour, et que tout vire au noir en une nuit de gel…

L’homme se plaît à composer en pleine nature, sous le regard intrigué des vaches ou des moutons, c’est selon !

Et même penché dans le vent pour lui offrir sa résistance ou la tester, je ne sais, facile d’imaginer qui est l’homme derrière.

Sa fille qui travaille désormais à ses côtés ne masque pas dans le documentaire toute la complexité du bonhomme… on s’en serait douté !

Bien à vous,

Isabelle