« Perchée sur une frêle barrière »

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18/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Perchée sur une frêle barrière - Crédit photo izart.fr
Perchée sur une frêle barrière – Crédit photo izart.fr

En attendant leur retour, je m’étais perchée sur une frêle barrière, le long d’un canal aux eaux certes un peu troubles, mais bien au frais pour patienter.

De là, j’observais un moment dans le ciel, le balai de très gros oiseaux aux longues pattes et longs becs avant de les identifier, une fois posés dans les palmiers.

il s’agissait bien de cigognes, et j’avoue ne jamais les avoir vu de ma vie en si grand nombre !

Les deux cyclistes avaient donc tablé pour un circuit à vélo d’environ une heure trente autour du lac.

Ma petite randonnée improvisée ayant duré une heure, ils seraient donc de retour sous peu.

Une famille très nombreuse, j’ai compté onze personnes, femmes, enfants et hommes de tous âges confondus, vint prendre place dans un SUV garé devant moi.

Une des dames s’inquiéta de me voir chuter dans l’eau, installée ainsi, à califourchon sur la barrière.

Moi je guettais le moment où l’une des personnes attendant pour remonter dans la voiture, mette le pied dans une grosse bouse posée juste devant la portière. 

Je vis encore défiler devant moi nombre de familles de sortie dans leurs tenues du dimanche, colorées et brodées.

Beaucoup achetaient des chapeaux qu’ils ne remettraient sans doute jamais, en plastique, façon cowboy ou capeline…

D’autres familles se dirigeaient, elles, vers l’entrée d’un jardin apparemment plus municipal que botanique.

A 30 Rs l’entrée, 100 avec appareil photo, 1000 avec caméra, non merci, j’irai ensuite m’asseoir à l’extérieur du parc, à l’ombre de grands arbres, sur un muret très fréquenté.

Un important groupe de femmes en saris repartait en direction d’un bus, chacune son petit sac de repas, je présume, à la main.

De mon poste, je vis arriver près de la voiture, le binôme de cyclistes.

Ils étaient contents de leur tour, moi de ma balade, et une glace ou un lemon soda plus tard, nous reprenions la route.

C’était sans compter sur l’aide de Google qui guida la voiture un bon moment à travers champs pour rejoindre l’itinéraire initial, zappé pendant que ces messieurs taillaient la bavette.

Moi, pendant ce temps-là, je dormais tranquillement à l’arrière, mais bien sûr, devinez sur qui retomba la faute ?

Bien à vous,

Isabelle