« C’est mort je viens pas »

Vous avez aimé :

17/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,

C'est mort je viens pas - Crédit photo izart.fr
C’est mort je viens pas – Crédit photo izart.fr

C’est mort je viens pas, que je lui répondis quand il me réveilla à 5:30 heures du mat, vas-y sans moi !

Me revinrent soudain en tête les mêmes paroles que son jeune frère marmonnait, super contrarié, lorsque je le tirais de son sommeil pour les départs matinaux en vacances…

J’ai bien mis 30 secondes pour retrouver mes esprits et reconnaître le cadre dans lequel j’avais passé la nuit.

Le lit était moelleux, les draps blancs et frais, non je n’étais pas au même endroit que d’habitude.

J’étais effectivement à Comboitore, ville où nous étions arrivés un jour plus tôt.

Me réveiller en plein sommeil, non mais sérieusement, tout ça pour partir avec la voiture chargée de vélos puis grimper à la montagne, non merci.

Enfin voilà plutôt comment il m’avait vendu le truc, me disant qu’au bord du lac je serai installée dans un beau cadre pour les attendre durant leur course.

Leur projet était donc de faire le tour du lac à vélo, lesquels avaient été démontés puis chargés dans la voiture, pas vraiment conçue pour une pareille expédition.

Mais toujours est-il qu’il nous fallait, dans un premier temps, démarrer la journée par un solide petit déjeuner.

Dix minutes avant l’ouverture de la salle de restaurant nous étions déjà attablés, et lorsque le personnel prit place, à 7 heures, un buffet bien garni nous attendait, première étape concluante.

Arrivés peu avant 10 heures sur notre lieu de destination, le barrage de Malampuzha dans le Kerala, nous n’eûmes que l’embarras du choix pour garer la voiture, le parking était désert.

Une fois les vélos montés et le binôme en route, je pris à pied la petite route qui montait face à moi, pour partir de mon côté découvrir les environs.

Une heure plus tard j’étais de retour, après un tour de reconnaissance bien agréable, ne me restait plus qu’à attendre, les cyclistes ayant estimé que leur circuit durerait environ une heure trente.

Ce que je fis donc.

Bien à vous,

Isabelle