« Pluie à seize heures »

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25/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Pluie à seize heures - Crédit photo izart.fr
Pluie à seize heures – Crédit photo izart.fr

Pluie à seize heures, disait l’application, tout le monde avait bien lu et attendu.

Le problème, c’est que quatre heures, puis six heures après, on attendait toujours.

Bon, moi généralement je me fie à ma météo interne.

Alors comme je ne sentais rien venir, j’ai quand même consciencieusement arrosé le jardin devant la maison et les jardinières en haut.

Grand bien m’en a pris.

Six heures après, l’atmosphère est toujours très humide et irrespirable, aujourd’hui encore on a eu des températures ressenties à 41 degrés.

On a juste noté une recrudescence de petits insectes ronds et noirs dans les maisons, est-ce un signe ?

La lumière du soir les attire, et c’est assez désagréable de les retrouver de partout dans les draps, dans le lit ou sous l’oreiller, à cause de la lampe de chevet.

Heureusement, j’ai pu déjeuner en bonne compagnie, non pas au frais, mais à l’ombre des arbres du jardin botanique.

Je ne vous raconte pas les quinze minutes à pédaler en plein cagnard pour y arriver, parfois même entre deux murs de moellons.

C’était pas le moment de tomber en panne d’assistance électrique…

Tu m’étonnes après que toutes mes tuniques, les kurta, finissent au rebut pour cause d’encolures complètement décolorées par le soleil !

Mais bon, il suffit que je me remémore durant trente secondes un truc d’avant pour enrayer la machine à râler.

Les couches de vêtements fourrés et les chaussettes de randonnée pure laine que je portais à l’extérieur comme à l’intérieur, en France, on a déjà donné.

Là s’arrête immédiatement mon constat.

Oui, je vous le dis, mieux vaut suer que grelotter, plus jamais ça en ce qui me concerne.

J’ai pris de nouvelles dispositions pour parer au phénomène récurrent de la sudation.

Ainsi donc je me change et me passe sous l’eau froide deux, parfois même trois fois dans la journée.

Tiens, ça me rappelle les ménagères de l’époque qui portaient toujours, l’été à la maison, sur leurs sous-vêtements, une simple blouse de coton sans manche.

Ben voilà, je suis la même, sauf que les étoffes de mes robes courtes sont nettement plus jolies que les tabliers fleuris des années 70 – 80, souvenez-vous…

L’avantage, c’est de trouver toute ma garde-robe à la friperie locale, et que dès que l’été sera passé, je leur ramènerai le tout, hop, zéro stockage !

Heu… entre parenthèses, vous avez remarqué, vous aussi, que les climato-sceptiques ont complètement disparu du PAF, voire du Paysage Audiovisuel Mondial ?

Parce que là, franchement, même l’extrême droite italienne n’ose pas la ramener à ce sujet…

Bien à vous,

Isabelle