« Pousser une bonne gueulante »

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29/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Pousser une bonne gueulante - Crédit photo izart.fr
Pousser une bonne gueulante – Crédit photo izart.fr

Quand je l’ai soudain entendu hurler dans le couloir, je me suis dit que parfois ça faisait tellement du bien de pousser une bonne gueulante !

Non mais des fois les gens abusent de votre gentillesse, de votre dévouement ou de votre temps, ce n’est jamais assez à leurs yeux ou pour leurs ventres.

Trop c’est trop, stop c’est stop, et non c’est non, point barre.

Sinon on en arrive à ouvrir grand sa bouche pour se faire entendre, à défaut de se faire respecter quand on le dit avec respect, tact et diplomatie, non mais.

De plus, moi-même j’avais vécu la même expérience la veille pour mettre fin à une énième tentative de vampirisation.

Stop ne veut pas dire encore, trop ne veut pas dire pas assez, non ne veut pas dire oui…

C’est fou le nombre d’humains qui ne saisissent pas ce basique du respect d’autrui qu’est le consentement.

Des fois c’est une réaction de jalousie, d’autres fois une tentative de manipulation, très souvent un débordement de frustration qui s’écoule de chez ces gens-là.

Mais occupez-vous de vos fesses ou allez vider votre sac chez un bon psy au lieu d’aller pourrir tout le monde avec vos problèmes !

C’est en substance ce que nous avons lâché l’un et l’autre à nos agresseurs, que j’ai noté avec un plaisir non dissimulé en l’entendant vociférer.

La colère c’est très libérateur à un moment donné, un réflexe de survie quand vous êtes à cours de munitions.

Comprenez lorsque vos dernières cartouches de compréhension, d’empathie, de patience et ou d’apitoiement ont été brûlées.

Ben non, désolée je ne veux pas partager ton fardeau ni te laisser exercer contrôle, manipulation ou culpabilisation sur moi.

Mais le vide à combler, le manque à remplir sont si grands, et comme dit le proverbe « Ventre affamé n’a pas d’oreilles ».

J’ose croire que le cerveau fait de même en cas de pénurie ou de dégénérescence de neurones…

Vite, il me faut aller me repaître dans une sphère supérieure pour que mon existence, ma vie puissent avoir un quelque éclat de quelque chose.

J’ose croire aussi qu’il existe une logique dans la mission qu’à le corps à se maintenir en vie, et peu importe l’organe, quand il tourne à vide il y a péril en la demeure.

Bref, gueuler un bon coup ça fait du bien… et d’abord, c’est qui la patronne ici ?

Bien à vous,

Isabelle