« Première leçon de sashiko »

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24/10/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Ça y est, j’ai pris ma première leçon de sashiko !

Cette technique, d’origine japonaise, devenue art textile est, comme d’habitude, née d’une nécessité.

Parce que chez les pauvres du monde entier on pratique l’UpCycling depuis la nuit des temps.

Jadis donc, au Japon comme en France, on ravaudait et on reprisait dans toutes les chaumières des villages.

Et l’on faisait durer jusqu’à l’usure le moindre vêtement qui ensuite était raccommodé avec d’autres pièces de tissu, elles-mêmes extraites d’autres textiles usagés.

Ainsi, réparait-on les manteaux des pompiers au Japon, et l’épaisseur de ce travail donnée par la superposition de couches permettait de fournir une meilleure isolation au froid et à l’eau.

Grâce à l’ingéniosité et à la dextérité des personnes qui s’adonnaient à la tache, des techniques se sont développées créant ainsi un art traditionnel unique en son genre.

A la façon d’un patchwork, les pièces de tissu étaient assemblées à la main, bien sûr, selon une technique de quadrillage codé permettant la réalisation de dessins géométriques très élaborés.

Le point, de couleur traditionnelle blanche, se doit d’être de la taille d’un grain de riz, il est exécuté avec un fil tout aussi spécial que les aiguilles et le dé.

Vous imaginez bien qu’une fois de plus j’ai dû improviser avec ce dont je disposais sous la main.

Par chance, j’avais ramené de France ma petite bobine de fil de lin « Au Chinois » si ça vous évoque quelques souvenirs…

Partie d’un quadrillage traditionnel, j’ai ensuite fait un petit échantillon de composition libre, jusqu’à finir avec quelques points de broderie, bien française celle-ci !

Pour moi, Diwali c’était broderie, et j’avoue ne pas avoir mis le nez dehors.

Par contre, je vous conseille vivement d’écouter un podcast sur France Culture, il a accompagné mes travaux.

Plonger dans le Festival « Et maintenant ? » m’a permis, entre autre, d’écouter l’intervention de l’excellent philosophe et sociologue allemand Hartmut Rosa.

La pertinence et la limpidité de ses propos permet de bien comprendre pourquoi et comment nous arrivons à la fin du capitalisme, à l’injonction du toujours plus.

Schématiquement, c’est comme si, tous les jours on devait courir plus vite que la veille.

Ben forcément, y’a un moment où les performances s’arrêtent…

Alors ?

Je vous laisse découvrir ses propos pour la suite !

Bien à vous,

Isabelle

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