« Quand je croise des gens stupides »

Vous avez aimé :

10/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Quand je croise des gens stupides, cela a au moins l’avantage de me donner matière à écrire.

Le dernier imbécile en date pensait m’en apprendre beaucoup sans doute, et me convaincre davantage encore, le tout en anglais of course.

Mais, étrangement, non seulement j’ai tout compris, de plus je lui envoyé vertement ma réponse au nez dans la même langue.

Ce soir-là, nous étions affairés chacun avec nos vélos au parking, quand soudain le petit chat de la communauté est venu nous rejoindre.

Aussitôt le voisin a embrayé, me disant que j’avais sans doute quelque chose de spécial, comme si je l’attirais, car on eût dit que le chat me sentait.

Sauf qu’une fois disparue, le chat, paraît-il, pleurait et qu’il ne pouvait plus dormir, blablabla….

D’abord je lui ai expliqué calmement que le chat avait tout simplement faim… et que c’était normal qu’il réclame à manger.

A cela, il m’a immédiatement rétorqué que pour les animaux c’était comme pour les enfants.

Il leur fallait… de la discipline !

J’ai soudain vu rouge, tout rouge, rien que du rouge qui me barrait la vue, à l’annonce d’une connerie pareille.

Alors, je l’ai regardé droit dans les yeux pour lui répondre que j’étais mère de famille nombreuse.

Et que justement j’aimais les enfants, les animaux et même les plantes, tout ce monde qui ne verbalise pas et dont oui, je prenais la défense.

Il a bredouillé un truc tout à fait inaudible, les mots ne lui venant plus.

J’ai soudain clos la conversation avec un truc très cru, parce que j’en avais assez de ses jérémiades.

If you can’t hear it, kill it ! lui ai-je balancé.

Mais bien sûr que je n’en pensais pas un mot.

Tuer un chat parce qu’on ne supporte pas de l’entendre miauler, c’est pas le genre de la maison.

Et dieu sait qu’en plus j’ai cherché à le caser ce pauvre chat, mais sans succès jusqu’à présent.

Cette fois-ci c’en était trop, dorénavant je ne lui adresserai plus la parole.

Je parlais de l’humain, bien sûr…

Bien à vous,

Isabelle