« Sa grand-mère du Cachemire »

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11/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Me dévisageant soudain avec un sourire, elle me glissa on dirait ma grand-mère du Cachemire !

Moi, pour me protéger du vent dans le rickshaw qui nous ramenait de nuit, j’avais couvert ma tête d’un foulard et drapé mes épaules d’un châle.

Oh, je devais bien ressembler aussi un peu à ma grand-mère qui ne partait jamais aux champs ou chercher les bêtes sans couvrir sa tête.

En effet, rien de mieux que le châle pour couper le froid sans alourdir le poids du sac quand on se promène, et le foulard porté en toute occasion.

Je sais bien que maintenant la mode actuelle est à se dévêtir, découvrir… bref tout simplement à se déshabiller.

De même, on libère le corps des vêtements comme on libère les cheveux des chapeaux, des foulards, des nattes et autres contentions.

Le problème c’est que tout ces accessoires n’étaient pas du superflu mais bien conçus pour se protéger des intempéries ou de la poussière.

Évidemment, c’est l’héritage d’un temps où les gens travaillaient beaucoup en extérieur, principalement aux travaux des champs, et quelque soit le temps.

Quoi qu’il en soit, j’ai adopté ici l’usage du foulard 365 jours sur 365 et c’est tant mieux.

Côté soleil ou côté pluie, je l’ai toujours sous la main, pour m’essuyer les mains, aussi pour me draper le nez et la bouche en cas de poussière.

Bref, je ne vais pas faire l’apologie du couvre-chef dans ces lignes, et encore moins du foulard qui crée déjà pas mal de polémiques en ce moment.

Et puis hein, mon corps mon choix, quoi qu’il en soit et quoi qu’on en pense !

Tiens, ça me rappelle soudain l’apparition complètement décomplexée, sur une plage indienne, d’une jeune femme en bikini brésilien.

Quelque chose m’a laissée penser que cette jeune personne avait du passer outre les recommandations de sa mère… et c’est tant mieux !

Bien à vous,

Isabelle

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