« Quand nous étions des sirènes »

31/10/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Quand nous étions des sirènes - Crédit photo izart.fr

Quand nous étions des sirènes – Crédit photo izart.fr

Quand nous étions des sirènes… voilà qu’on se prend à rêver avec V. !

Du temps où nous n’étions que poissons rampants, essayant de nous adapter, pour survivre à l’air qui emplissait nos branchies 🙁

Avouez qu’on a fait du chemin depuis, bien assises sur nos chaises, à écouter cette histoire palpitante.

Et elle, là-bas, au coin de la fenêtre, de temps en temps qui m’observait de son seul oeil, comme pour s’assurer que je suivais bien l’exposé de D…

Quel conflit si terrible avait donc pu nuire à l’intégrité de la partie gauche, féminine, de son corps, au point de causer la destruction de cet organe ???

De quel danger insoutenable avait-il été le témoin oculaire ???

Ah la Peur, avec un grand P…

Celle de manquer, qui affecte le foie.

Celle de mourir, qui affecte les poumons.

Celle de perdre son territoire, qui affecte la vessie.

Celle d’agir, qui affecte la motricité.

Celle qui touche à la descendance, et la prostate ou l’utérus

Petit à petit, un doute se dissipe, là où auparavant, il s’était installé.

Et si la maladie arrivait en phase de réparation salvatrice, pour compléter ce que mon corps a exprimé en amont ?

Et si j’accordais à mon corps le temps de se réparer ?

Et si j’écoutais les messages de mon corps qui ne cherche qu’à me maintenir en vie ?

Même face à mon obstination, mon obsession, ma pleutrerie, ma fuite, mon déni, mon doute, mon découragement, mon manque de confiance…

Ah oui, c’est vrai que la femme, l’homme, ont développé une impressionnante capacité à surdimensionner leur ego au fil des temps.

Elle et lui ne se privent pas d’affirmer que moi j’aime, moi j’ai compris, moi je vais bien, moi je suis la-le plus fort-e, je suis la-le meilleur-e,  je suis la-le plus riche…

N’a t-on jamais entendu, pour reprendre l’exemple, des arbres qui se permettaient d’affirmer n’aimer que les blonds aux yeux bleus…

Bien à vous,

Isabelle