« Quel avenir pour les déchets »

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03/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Quel avenir pour les déchets - Crédit photo izart.fr
Quel avenir pour les déchets – Crédit photo izart.fr

Quel avenir pour les déchets me suis-je demandée, si on ne prend pas les mesures pour réduire leur production ?

J’ai soudain imaginé qu’un bon argument de vente serait d’indiquer obligatoirement sur la fiche produit ce que devient un article en fin de vie.

Ainsi pour les voitures, frigo, vêtements, meubles, jouets… on afficherait d’abord une estimation de leur durée de vie.

Ensuite, il serait obligatoire de mentionner de quelle manière serait valorisée ou recyclée chacune des pièces qui les composent, et combien de temps cela prendrait de les détruire.

Le fer d’un côté, le plastique de l’autre, le verre, les fibres naturelles et artificielles, les mousses… on décrirait tout du process, de la conception jusqu’à la transformation de la manière.

Ben oui, c’est tellement idiot et insuffisant de nous vendre un article clef en main, prêt à être utilisé et jeté, sans tout révéler de son existence de A à Z.

Peut-être que de savoir qu’on fait parcourir des milliers de kilomètres à un pull en fin de vie pour le recycler jusqu’en Afrique, ça modifierait nos achats.

Ou de savoir que ce qui ne peut être retraité sera enfoui dans des terres agricoles grassement payées.

Où et dans quoi va être réutilisée la carrosserie de votre voiture, la mousse et le tissu des sièges, le plastique des garnitures ?

Ça modifierait certainement le comportement de la clientèle si elle avait accès à la vie avant la vie, et à la vie après la vie d’un article qu’elle achète.

Et pourquoi pas, après tout, obliger la clientèle et les générateurs de déchets à voir la réalité en face ?

Au moins personne ne pourrait dire, je ne savais pas…

En utilisant la méthode choc puisque la conscience n’est pas là, on pourrait au minima s’attendre à des résultats encourageants.

Oui, même si je sais que faire culpabiliser les gens c’est pas bien.

J’attends une alternative efficace, à vous de me montrer.

Bien à vous,

Isabelle