« Reviens y’en a plein le jardin »
02/02/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Reviens y’en a plein le jardin ! que j’avais envie de crier à L. qui vadrouillait quelque part sur la côte Ouest de l’Inde.
Effectivement, quand je me suis pointée à la barrière, quelques jours après mon retour de France, j’ai halluciné.
Et personne de disponible pour me venir en aide en cette période de pleine récolte !
En un mois d’absence, notre jardin partagé était envahi par une abondante et inimaginable végétation mais aussi de légumes, de fleurs et de fruits.
J’ai fait un rapide état des lieux en me grattant la tête.
Par quoi fallait-il commencer la cueillette ???
Les gros okras rouges prêts à partir en graines auraient-ils la priorité sur les énormes courges qui pendaient au grillage ?
Ceci dit en passant, je ne consomme pas les ladyfingers (ou okra) vu leur capacité à fluidifier la digestion…
Ensuite, il y avait des dizaines de wingbeans ou haricots à ailettes, qui pendaient aux branches tuteurées en carré.
Certains, dont la tige avait carrément grimpé aux arbres environnants, atteignaient presque 50 cm de long !
Un seul haricot pouvait faire mon repas…
A côté, du carré d’aromatiques, émergeaint des grappes de fenouil prêtes à fleurir.
Un pied de tomate qui s’était semé de lui-même, rampait au sol et couvrait presque 1 m² de surface.
Couvert de fruits encore verts, il se débrouillait parfaitement tout seul parmi les plantes envahissantes et moins bienvenues.
Je ne savais plus où avancer dans ce délirant décor, digne d’une jungle, entre piments, ails, gingembre, patates douces, radis blancs…
Mais effectivement quelque porc-épic était entré dans le jardin, comme signalé par A., et avait déterré le manioc.
Par contre, les rongeurs n’avaient qu’à bien se tenir, car je fis peur à un gros serpent auparavant identifié comme locataire des lieux, le rat snake.
Il alla rapidement se planquer dans le carré de patates douces, j’étais prévenue…
Deux heures plus tard, je partageais la récolte en deux, imaginant les yeux que ferait A. en découvrant sa part…
Bien à vous,
Isabelle
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