« Rien ne se garde tout se jette »

Vous avez aimé :

10/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Rien ne se garde tout se jette, et même si je ne le sais que trop bien, je m’en indigne à chaque fois…

« – Tiens, ils ne conservent pas le pain de mie au frigo au Japon ?
– Mais tu sais bien qu’il ne moisit pas le pain de mie industriel, en Malaisie c’est la même merde qu’en France…
– Ah oui, tu as raison, aucun risque que la tranche soit recouverte d’une forêt de poils verts en deux jours ?
– Ben oui, c’est bourré de conservateurs et d’anti-choses… »

Je m’étonne tous les jours de ce que je sais pourtant bien, mais mon souci de ne jamais rien gaspiller est tel…

…Que je me soucie de voir deux paquets de pain de mie entamés posés sur le frigo commun depuis plusieurs jours !

Dans cette nouvelle coloc à Kuala Lumpur, résident 3 jeunes femmes dont une japonaise et deux soeurs qui partagent la même chambre.

Ces appartements partagés pourraient être à l’origine d’une très intéressante étude sociologique !

Etudier comment communiquent des gens selon leur pays d’origine, leurs habitudes vestimentaires, alimentaires, ce qui remplit le frigo.

Mais aussi ce qui remplit la poubelle, parce que c’est très révélateur 🙁

Ça n’a pas loupé, ce matin-là en me levant, j’ai découvert que le sachet de pain de mie plein aux trois quarts trônait… dans la poubelle !

Mais comment est-ce possible ???

Elles ne sont pas conscientes, les japonaises, qu’on ne peut plus continuer comme ça à gaspiller, donc à consommer plus, donc à produire encore plus ?

La catastrophe nucléaire de Fukushima n’aura t-elle pas suffi pour déclencher chez les japonais·e·s une prise de conscience écologique, économique et sociale ?

Meilleure Vente n° 1
Un récit de Fukushima. Le directeur parle
  • 156 Pages - 03/07/2018 (Publication Date) - PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE - PUF (Publisher)

Je suis presque blasée lorsque je vois les bananes, stockées elles aussi dans le frigo, qui noircissent de jours en jours…

Tout comme les navets, le demi-chou, les aubergines bardé·e·s de film alimentaire, les tomates en barquette plastique et les litres de lait à demi-entamés…

Et tous les soirs, après le travail, la clim tourne à fond, au point qu’il est impossible de profiter de la table et des chaises sur le balcon.

Ben oui, à cause des deux groupes qui vous recrachent leur air chaud en pleine face 🙁

Bon, j’ai fait ma part pour ce jour et reviens du magasin bio avec mon sac façon AMAP, plein de fruits et légumes de saison, frais et en vrac ?

Allez, je vais passer aux fourneaux, merci généreuse nature, ça va me remonter le moral…

Bien à vous,

Isabelle