« Sortir des vieux schémas »

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30/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

L’entendre me dire qu’il faut un peu sortir des vieux schémas à Auroville, m’a surprise.

Agréablement surprise même, de constater que ces mêmes mots commencent à fleurir dans pas mal de bouches, ici.

Oui certes, on a planté de la forêt jadis, beaucoup de forêt à Auroville.

C’est bien la forêt, c’est beau la forêt, j’adore.

Mais dans la bien belle forêt d’Auroville, il n’y a rien à… manger.

Ou si peu et que seuls les locaux connaissent.

Elle est où la forêt nourricière dont on se prendrait à rêver et qui couvrirait les besoins alimentaires de la population d’Auroville ?

Alors oui, il y a 50 ans, il y avait urgence à replanter des arbres dans ce lieu devenu désertique pour cause de surexploitation humaine, soit dit en passant.

Mais je m’étonne encore que de partout poussent des feuilles, toujours des feuilles, des troncs, toujours des troncs, des branches, toujours des branches, mais rien de comestible

Peut-être que tous ces gens-là n’avaient-ils jamais eu l’expérience de ramasser des fruits dans des arbres, seulement de remplir leurs cabas de végétaux issus des rayons de magasins…

Parce que l’air de rien, la forêt nourricière qui est la base de la permaculture, considère que tous les végétaux interagissent entre eux, en se rendant mutuellement service.

Tiens donc, ça serait pas un schéma mental applicable à l’humain par hasard ???

Ben oui, tant qu’on n’aura pas fait le pont entre toutes les cellules qui nous animent, végétaux, animaux, minéraux et humains, pas d’évolution possible.

Alors nous autres on grince, on souffle, on râle, on grimace, et pendant ce temps-là la nature pousse avec justesse et en silence, alignée à la seule loi qui devrait tous nous animer.

Cette personne m’avait d’abord abordée pour dire combien elle appréciait le jardin installé dans les extérieurs de l’épicerie.

Au fur et à mesure j’ai vraiment pensé qu’on allait y arriver, en mettant de la conscience de partout.

Et si Auroville est la ville dont le monde à besoin, alors plantons de la nourriture pour que chaque personne puisse venir s’en nourrir.

On est bien là pour partager nos richesses et non pour nous replier sur nous-mêmes égoïstement, j’avais cru comprendre…

Bien à vous,

Isabelle

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