« Tie your laces I’m a mom »

11/12/2018 Bonjour à toutes et à tous,
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Tie your laces I'm a mom - Crédit photo izart.fr

Tie your laces I’m a mom – Crédit photo izart.fr

Tous deux sont chauds et super motivés en ce début d’après-midi.

Elle est descendue prendre sa moto la première.

Nous croisons en outre la voisine qui est sortie tailler la bavette sur le palier, son henné en pâte sur la tête.

Après les avoir complimentés pour leur belle tenue de sport, tout en leur souhaitant bonne chance, elle fronce soudain les sourcils.

« – Tie your laces !  »

Comme il hausse les épaules en s’engageant dans les escaliers, elle insiste.

« – Tie your laces I’m a mom ! » 

J’éclate de rire à côté, tandis qu’il s’exécute, non mais !

Indiennes ou autre, c’est du pareil au même, hein, tu obéis aux mamans 🙁

Qu’est ce que je disais, pas plus tard… qu’hier dans la Petite chronique ?

Pour l’heure, je suis assise dans la tribune, derrière la cage du terrain de futsal synthétique.

Position stratégique pour me plier à ce qu’on m’a demandé, en l’occurrence filmer en direct le tournoi de Futsal pour les absents.

Désolée pour celles et ceux qui ont trouvé que je postais beaucoup de vidéos ce jour-là.

Mais voilà, à présent, les belles actions sont immortalisées !

La particularité de plusieurs équipes c’est qu’elles sont mixtes, femmes et hommes jouent ensemble sur le terrain.

En effet, même si celles-ci ont une équipe dédiée, elles ne sont pas encore assez nombreuses pour disputer des tournois.

Et comme N. est une mordue, elle n’a même pas peur d’aller se frotter aux tibias poilus ?

Ni de prendre des coups… et ça lui arrive souvent !

Heureusement, c’est une sportive de première heure qui pratique arts martiaux, futsal mais aussi danse latine.

Entre deux matchs et trois vidéos, je fais toujours la maman en gardant les sacs et les téléphones de tout le monde 😉

Je sais, je suis gentille, surtout qu’à la nuit, on y sera encore…

Cela m’a permis entre autre, d’observer deux choses assez étonnantes.

Premièrement, c’est qu’aucun joueur ne crache sur le terrain !

J’en conclus donc qu’en occident il ne doit y avoir que des tuberculeux (pas les femmes) sur les terrains, sinon je ne vois pas…

Deuxièmement, c’est qu’on pourrait adapter une version typiquement indienne à l’expression française bien connue J’m’en bats les couilles.

Parce que sur le terrain de Futsal comme de partout dans la vie d’ailleurs, pour les indiens c’est réellement J’m’en gratte les couilles

Bien à vous,

Isabelle