« Traquer les pyrales au souffleur « 

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26/09/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Incroyable de voir comment les gens qui ne foutent rien peuvent parfois pondre comme idées pour s’occuper !

On est d’accord, il y a idées et idées.

Cet après-midi-là, en bas de ma résidence, j’ai vu une scène m’en a bouché un coin.

Traquer les pyrales au souffleur, je n’avais encore jamais vu ça !

Enfin, ce sont le bruit et l’odeur qui m’ont fait précipitamment fermer les fenêtres.

Excusez du peu, mais comment peut-on être aussi con pour consommer de l’énergie et polluer l’air à cause… d’inoffensifs papillons ???

Ah oui, toi tu défends les pauvres migrants, c’est pas de leur faute s’ils sont arrivés ici, me disait en plaisantant une amie.

Ben oui, je prends la défense de ces pauvres papillons qui sont arrivés ici à cause de la connerie humaine, je vous le rappelle.

Ils n’ont rien demandé eux, ils continuent à faire ce dont pourquoi ils sont programmés, se reproduire et survivre.

Et voici maintenant que les températures baissent la nuit, que la nourriture vient à manquer, imaginez leur angoisse à l’approche de l’hiver 🙁

Ce sont bien des papillons d’origine asiatique, mais pas spécifiquement d’Inde comme je l’ai bêtement entendu raconter, on se demande pourquoi…

Hier j’avais déjà fermé fenêtres et volets parce qu’un autre dingue passait le rotofil… sur les trottoirs !

Ce qui m’a alertée, ce sont les graviers qui venaient gicler contre mes vitres 🙁

Faut dire que comme les municipales approchent, certain.e.s font du zèle façon je m’active pour ma commune.

Du coup, un agent de la commune était venu décimer les rares plantes qui avaient échappé au premier massacre.

Et se traînaient désespérément sur le bitume pour tenter de survivre…

Ah oui, parce que 3 jours plus tôt, c’était un agent de la régie qui avait déjà saigné à blanc l’espace vert entourant la résidence.

Ma pauvre nature, on est mal barré j’te l’dis ?

Mais c’est la nature elle-même qui curieusement me donne toujours raison d’espérer.

Alors que j’ouvrais mes volets ce jour, dans mon jardin de poche un calendula m’offrait tout l’éclat de son bel orangé…

A quelques jours du départ, merci pour le cadeau Dame Nature

Bien à vous,

Isabelle