« Un très bon séjour »

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11/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Un très bon séjour - Crédit photo izart.fr
Un très bon séjour – Crédit photo izart.fr

Après l’accueil qui m’a été réservé, j’ai eu le sentiment d’avoir vraiment passé un très bon séjour.

Même si au début du voyage je me suis trompée d’arrêt de bus pour descendre.

Ça ne fait rien, j’en ai profité pour faire un petit tour du village où j’avais atterri par erreur.

Il faisait beau et chaud, et la petite virée improvisée n’a fit que confirmer mon intuition, mon séjour serait des plus agréables.

Il n’y avait qu’à admirer ces vignes baignées de soleil et ces figuiers étalés aux coins des murs de pierre pour m’en convaincre.

Une fois montée dans le bus suivant, j’ai regardé à nouveau en détail le prospectus coloré qui présentait le programme des visites locales suggérées.

Sans doute que certaines choses avaient changé dans l’itinéraire conseillé mais l’impression des documents n’avait sans doute pas été mise à jour.

Qu’importe, toutes ces belles choses à voir me remplissaient de joie, oui vraiment, j’adorais ce pays.

Enfin arrivée au village où je devais me rendre, je fus chaleureusement accueillie sur la place du village par les commerçants installés pour le marché.

Une dame âgée, fichu sur la tête et les bras brûlés de soleil, préparait un mélange d’olives, de poivrons et d’oignons grillés pour faire une marinade qu’elle brassait à la main sur un immense plateau.

Tandis que montait cette note épicée me rappelant la Provence, je me sentis soudain delicieusement chez moi. 

Je fus quand même étonnée que la vieille femme m’accueillit sans surprise, comme si elle attendait ma venue, et me donna même des conseils.

Je n’ai pas cherché plus à comprendre ce qu’il se passait, totalement abandonnée à ce moment paisible, vidée d’absolument toute autre pensée.

Mais il me fut soudain impossible d’ouvrir les yeux alors que je m’efforçais de sortir de ce rêve.

Je me souviens juste, à la fin, que j’essayais d’ouvrir, de toutes mes forces, mes paupières qui restaient définitivement closes.

Au bout d’un moment qui me parut une éternité, j’ouvrais enfin les yeux sur le plafond de l’alcove, en Inde.

Encore abasourdie par l’extraordinaire rêve que je venais de vivre en Sicile.

Bien à vous,

Isabelle