« Un vison dans ma valise »

30/01/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Un vison dans ma valise - Crédit photo izart.fr

Un vison dans ma valise – Crédit photo izart.fr

Je ne pensais qu’un jour je prendrai le train avec un vison dans ma valise.

Oui, oui, un authentique vison d’un certain âge.

Une commande que je m’en vais acheminer à Paris.

Non, non, pas de la contrebande.

De l’authentique travail de fourreur.

Destiné à être customisé, c’est à dire réutilisé, recyclé 😉

Ah, il y a du gène dans l’air.

Ma chère mère tannait déjà les peaux de moutons dans sa jeunesse, puis plus tard les peaux de lapins.

Qu’elle clouait sur la porte de la cave, pour les faire sécher dans le sous-sol de notre HLM…

Ben oui, avec des coloris différents, pour offrir à chacun des enfants.

Je me souviens que mon lapin avait le poil du cou très épais, un vrai bonheur d’y plonger les doigts !

J’ai même appris un jour à les préparer avec elle, et me souviens bien de certains de ses gestes.

Et voilà que M. se découvre une passion pour la matière !

J’ai donc été chargée d’aller à la chasse au vison, c’est original…

Mais mission accomplie, après plusieurs repérages, j’ai trouvé la peau au milieu de tout un bestiaire.

Si le travail de la fourrure insupporte, on peut aussi rappeler que nombre de nos semblables se repaissent de filets, cuisses, steack, jambon, rôtis, gigots et autres pots au feu sans état d’âme.

Avec une habitude de consommation bien supérieure à la mienne, en l’occurrence !

Ben voilà, il faut savoir choisir entre des matériaux naturels, recyclables, dégradables, et des dérivés de la pétrochimie polluants, énergivores, jetables.

Si à cela j’ajoute une notion de confort et de chaleur, la fourrure recyclée a de l’avenir.

Et en l’occurrence, j’ai ouï dire qu’elle sera utilisée pour doubler l’intérieur d’un vêtement, aucun signe extérieur de provocation.

Promis, je vous envoie des photos dès que la pièce est réalisée !

Bien à vous,

Isabelle