« Une bouillotte pour m’aider à dormir »

26/12/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Vous avez aimé :

Dans le dortoir de la veille, j’avais donc trouvé un peu sommaire le coup de nettoyage qui consiste à brasser la poussière sous les lits.

Surtout que l’employée, comme je l’ai vu faire à différents endroits vient travailler avec son bébé dans les bras.

Ah oui, les crèches, même en période de Noël, c’est pas encore acquis pour tous les nourrissons.

Le coin douche quant à lui, resterait dans le même état que nous l’avions trouvé, no comment.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises bonnes et moins bonnes lorsque nous avons pris place dans un autre dortoir pour les 2 nuits suivantes.

Ici l’établissement est bien répertorié comme hôtel pour BackPackers.

Donc il n’y a pas tromperie, c’est bien une halte pour voyageuses et voyageurs avec sac à dos.

A Agra où nous sommes cette fois, nul besoin de placer du carton sur les fenêtres pour combattre le froid.

Qui mordait bien plus encore que les nuits à Jaipur…

Les chambres donnaient sur un couloir lui-même débouchant sur une terrasse à ciel ouvert que barrait une simple bâche pour décourager les singes.

Ah oui, les singes qui se pourchassent de tôles en tôles, je vous assure que le raffut est terrifiant en pleine nuit.

Mais le pire à endurer fut une fois de plus le froid, et je pris l’idée de me bricoler une bouillotte pour m’aider à dormir.

Hélas, le filet d’eau des douches ne devant pas dépasser 15°, mon envie disparut comme elle était venue.

Le deuxième soir, voulant nous restaurer, nous avons pris la carte que proposait l’hôtel pour backpakers et commencer à choisir.

Mais par le plus grand des hasards, le cuisinier n’a jamais pu être joint.

L’employé m’a alors proposé d’aller en cuisine pour me faire le thé que je réclamais.

Car lui-même ne savait pas le préparer 🙂

Mais après trouvé du thé, 2 citrons et même du gingembre à travers tout le bazar de la cuisine, j’étais aux anges 🙂

Par chance, nos boissons n’ont pas été comptées dans la note.

Mais celles du lendemain, si.

Bien que le propriétaire des lieux nous ait gentiment invité·e·s à le partager.

Tout en faisant appel aux conseils d’un de nous pour ses affaires de ventes en ligne.

Car l’employé un peu trop zélé pour le coup, juste après le départ du patron vient frapper à notre porte et nous glisse un Désolé, vous n’avez pas réglé votre thé.

De guerre lasse, entre le froid, la sobriété des lieux et le manque de sommeil, nous nous sommes exécuté·e·s…

Bien à vous,

Isabelle