« Accidents en série »

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14/01/2023 Bonjour à toutes et à tous,

L’histoire du chien de la précédente Petite chronique aurait pu faire partie de ce qu’on appelle des accidents en série.

En effet, la veille, quittant le Matrimandir de bonne heure, je me dirigeais juste après au jardin.

Sortant de la forêt par un chemin cycliste, j’aperçus sur la route à droite, deux scooters qui convergeaient dans ma direction.

La particularité de ce binôme était que l’homme situé le plus à gauche conduisait son engin en causant avec son collègue, la tête tournée à droite, dans sa direction.

Comme il ne pouvait donc pas me voir arriver sur sa gauche, je klaxonnais longuement afin d’attirer son attention.

Peine perdue, au moment où nous aurions dû nous croiser sans encombre, il freina subitement en me voyant arriver, effet de suprise et/ou de l’alcool…

Je heurtais alors sa roue arrière avec ma roue avant, et mon vélo, déséquilibré, finit sa course par terre et moi avec…

Le conducteur du scooter, en mode panique, s’excusa puis confusément me demanda s’il fallait appeler la police ou l’hôpital ou m’y conduire…

J’avoue que j’étais plus en colère qu’en souffrance, et pris la plaque de l’engin en photo dans la foulée, au cas où…

Après avoir ramassé les deux trois trucs qui avaient volé de ma caisse de transport, je repris mon vélo, un peu groggy, en direction de ma destination initiale.

J’avoue qu’équipée de gants, de casque et de mon bleu de travail, les risques de blessures étaient réduits, ce fut le bas du corps qui trinqua.

Ainsi, un de mes mollets fut bien marqué par un traître coup de pédale.

Et heureusement que le pantalon couvrait mon genou opposé, celui-ci s’en tira avec une grosse égratignure.

A peine remise de mes émotions, ce fut un autre choc qui m’attendait au jardin.

Un petit oiseau mort flottait, toutes ailes déployées, à la surface d’un fond d’eau qui traînait dans un seau…

Bien à vous,

Isabelle

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