« America Act One Scene One »

04/02/2017 Bonjour à toutes et à tous,

America Act One Scene One - Crédit photo izart.fr

America Act One Scene One – Crédit photo izart.fr

America Act One Scene One, réjouissons-nous, mes soeurs, Donald Trump a mis ses menaces promesses à exécution.

Les premiers décrets d’après investiture commencent à tomber.

L’avortement attaqué en pleine face, plus de financement public pour les ONG qui le soutiennent, l’annonce est claire, c’est entre hommes que cela a été décidé, aucune femme présente aux débats.

Sexisme avéré envers les femmes, ce dont pourtant il se défend, il ne perd cependant aucune occasion de les humilier ou de se vanter ouvertement de ses conquêtes, machisme décomplexé…

Une estime de soi minée par les effets du sexisme ordinaire chez presque une américaine sur deux en âge de voter, quand on sait qu’elles représentent 45% de son électorat ?

D’autres minorités vont aussi faire les frais d’une politique ouvertement raciste, ce sont les communautés de réfugiés interdites de territoire et d’autres momentanément privées de visa.

Sous couvert de religion, c’est plus facile à faire avaler au peuple, bien sûr, comme je le dis plus bas.

Dans la catégorie minorités lésées, les Amérindiens qui s’étaient mobilisés avec succès contre le Dakota Access Pipeline (DAPL), sont aussi en bonne place.

Ces derniers voient le projet remis sur le tapis, avec de graves conséquences environnementales, ce dont D. Trump n’entend pas s’encombrer.

L’Obamacare, un système d’assurance santé, mis en place par Barack Obama, et directement inspiré par notre bonne vieille sécu, une exception française que le monde nous envie pour le coup, est envoyé à la casse.

A celles et ceux qui auraient pu se laisser abuser par ses promesses d’emploi, au détriment de tout le reste, toutes ces promesses et actes ne sont pas sans me rappeler ce que l’histoire nous a jadis enseigné.

En effet, un certain Hitler, de son prénom Adolphe, n’avait-il pas déjà employé les mêmes arguments pour séduire les foules ?

Heureusement, le monde artistique, et notamment musical ne s’y est pas laissé prendre !

Après que quantité d’artistes de renom aient refusé de se produire lors de l’investiture de D. Trump, Moby a osé répondre affirmatif.

A deux conditions.

La première, que D. Trump publie ses déclarations d’impôts, habitude pratiquée depuis des décennies par les présidentiables et qu’il a refusé de faire.

Et la deuxième, c’est que Moby se produise avec sa playlist 🙂

Bien à vous,

Isabelle