« Après un apéro chez lui »

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27/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

« – Bon mon copain qui a perdu sa mère y a pas longtemps, il a eu un accident de voiture seul, en allant chez sa copine après un apéro chez lui, positif avec près de 3 g. »

Je suis stupéfaite de lire ces premières lignes.

La suite est encore plus effroyable.

« – Il s’est abîmé la moelle épinière des vertèbres du bas. »

Comment en est-il arrivé là ???

« – D’après les médecins seule une opération avec faible chance de réussite pourra lui faire réutiliser ses jambes sinon il est paraplégique.« 

C’est sur ces derniers mots, ponctués de deux émoticônes, que finit son message.

Je suis atterrée… et attristée à la fois.

Une famille décimée, après le décès du père puis celui de la mère tout récemment, l’accident du fils aîné risque de le laisser infirme jusqu’à la fin de ses jours.

J’ose espérer qu’il va soigner son addiction, mais… le veut-il ?

Et puis, s’il finit le reste de ses jours dans un fauteuil roulant, même pas âgé de 30 ans, à quoi bon ?

J’ose malgré tout espérer que, quoi qu’il arrive, il ne reprenne plus jamais le volant.

L’alcool au volant, l’alcool tout court, l’alcool court…

Je me souviens des paroles d’un ami, il y a fort longtemps, lorsqu’on nous avait appris le décès d’un jeune du village voisin qui s’était pris un arbre en voiture.

Il avait aussi, en l’occurrence, beaucoup d’alcool dans le sang.

Heureusement qu’il s’est planté tout seul et qu’il n’a pas décimé une famille entière arrivant en face, dira très justement cet ami.

Je pense aussi aux jeunes pompiers qui ramassent des gars de leurs âges.

A ce jour, le copain en question est en isolement total, délirant sous l’effet des barbituriques pour sevrage tabagique et alcoolique avant peut-être l’opération qui lui sauvera ses jambes.

Sinon, comme dit mon proche, il lui restera à intervenir dans les collèges auprès des élèves pour raconter son histoire et leur déconseiller de consommer de l’alcool…

Bien à vous,

Isabelle
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