« Brunch breakfast and lunch »

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28/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Brunch breakfast and lunch - Crédit photo izart.fr
Brunch breakfast and lunch – Crédit photo izart.fr

Brunch breakfast and lunch, le combo gagnant n’a plus de secret pour moi, et même que j’ai trouvé le pourquoi du comment sans effort, qui l’eût cru ?

Alors pourquoi ce brunch, me direz-vous ?

Tout simplement parce qu’il s’incruste entre breakfast et lunch, regardez plutôt BR(eakfast + l)UNCH = BRUNCH !

Magique non ?

C’est effectivement en me posant la question à voix haute que j’ai soudain trouvé la réponse.

Bon, ça ne marche pas toujours comme ça.

L’autre jour, j’ai lu une phrase et par curiosité je l’ai donnée à traduire à Google ainsi qu’à DeepL.

Parce que, figurez-vous que j’étais sûre qu’ils étaient moins évolués que la majorité des habitantes de cette planète.

Parenthèse, je vous rappelle qu’il y a plus de femmes que d’hommes sur terre, donc on accorde avec le plus grand nombre, normal non ?

Alors oui, chers Google et DeepL, j’ai le regret de vous annoncer que vous êtes complètement réactionnaires et qui plus est, complètement formatés au patriarcat.

Voici donc la fameuse phrase à traduire : We demonstrate our sisterhood and brotherhood.

Les plus évoluées d’entre vous auront bien sûr traduit par sororité et fraternité les deux derniers mots.

Quant à Google et DeepL, ils ont traduit sans nuance « Nous démontrons notre fraternité et… fraternité », même pas honte du ridicule !

Voilà, voilà où nous mène l’intolérance, que dis-je le sexisme là, qui vient sévir jusque dans les mots…

Quand je pense que l’industrie de la boucherie et charcuterie est même en train de faire un procès d’intention aux vegans

Le mot viande est-il réservé aux cadavres d’animaux, et chasse bien gardée de ces mêmes industriels qui en font commerce ?

Que nenni messieurs vous faites fausse route et même lamentable démonstration de votre manque de culture.

Ainsi donc, jusqu’il y a très peu encore, on nommait viande tout ce qui était sur table et destiné à la consommation, du pain aux légumes, en passant par la chair animale.

Du latin vivere ; un peu d’étymologie n’a jamais tué personne, puis par extension « ce qui sert à la vie » et donc englobe toute sorte de nourriture.

Bon, je vais encore me faire des amis parmi les carnassiers, je laisse au masculin pluriel parce qu’ils sont majoritairement masculins, vous l’aurez bien compris.

Dans le désordre, et sans état d’âme, je laisse à votre disposition tout ce qui pourrait entraver votre digestion.

A quand un statut légal pour les laits de toilettes, les crèmes solaires, les pains de savon ?

Comment évoquer sans vexer personne, des fruits de mer, de la coeur de boeuf, d’un lait de poule, d’un lait de soja ou autres boissons végétales pour lesquelles on vient d’interdire l’emploi du mot lait ?

Maintenant, vous allez me dire si un couscous avec chipolatas reste digne de ce nom ou pas ?

Si la pizza à l’ananas a toujours droit à l’appellation de pizza ?

Le débat est ouvert, venez y mettre votre grain de sel !

Bien à vous,

Isabelle