« Ça ira mieux demain »

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05/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Ça ira mieux demain - Crédit photo izart.fr
Ça ira mieux demain – Crédit photo izart.fr

Ça ira mieux demain, qu’il m’avait dit en fin d’après-midi, en partant prendre son bus, moi-même bien fatiguée après une journée exténuante.

Sous-entendu que le lendemain étant le jour de mon anniversaire, alors tout irait bien.

Il ne pensait pas si bien dire, quand vers une heure du matin, passé le moment de sidération, je lui ai envoyé un message, au cas où il ne dorme pas.

En effet, je venais d’être réveillée en plein sommeil par le bruit d’une serrure qu’on bricolait très bruyamment…

Le temps de sortir de mon rêve et de réaliser le truc, je me mis soudain à pousser un grand Holà ! qui eût pour effet immédiat de stopper l’activité en cours.

Ensuite, j’allumais, dans un réflexe une, puis deux lampes dans la maison et me dirigerais vers la porte fenêtre pour constater… qu’elle avait été déverrouillée !

A vrai dire, j’ai commencé à flipper à ce moment-là, bien que constatant que personne n’était entré.

Alors j’ai rameuté tout le groupe familial en pleine nuit, et malgré l’activité professionnelle des uns et des autres à cause du décalage horaire, ils ont pris le temps de me faire un brin de causette.

Sur le coup, j’ai pas trouvé drôle le message de l’un d’eux qui me disait, en substance, que j’avais fait échouer la visite surprise du chippendale pour mon anniversaire…

Mais le lendemain, enfin le jour-même plutôt, mais plus tard, j’ai bien ri.

Oui enfin j’ai bien ri mais bien bien plus tard.

Pour l’heure, après avoir bloqué la poignée de la porte avec le câble du ventilateur, ainsi que posé un vélo et deux chaises contre, je me suis enfin rendormie.

A mon réveil , j’appris de mon cadeau arriverait en taxi, sous forme de repas surprise, sympathique intention, puisque je ne veux ni n’ai besoin de rien.

Même s’il me fallait attendre deux heures de l’après-midi pour déjeuner, ce ne serait pas un problème pour moi, je pouvais aisément jongler avec mes pauses repas.

Bon, quand il s’est avéré que ce serait plutôt trois heures, j’ai un peu plus de mal à détourner mon attention de mon estomac qui se manifestait bruyamment.

Alors à quatre heures, j’ai sauté sur une salade de concombres qui patientaient bien gentiment au frigo.

Ainsi qu’une grande tasse de cacao, on trompe sa faim comme on peut !

Après, j’ai plus demandé l’heure.

Je vous dis pas comment à cinq heures de l’après-midi j’ai enfin enfin englouti la demi pizza, le paneer makhani et le chapati, le tout sans gluten of course, c’était la surprise !

Du coup le soir-même on est parti en ville acheter deux verrous, plus fait un restaurant pour que je me remettre complètement de mes émotions.

Bien à vous,

Isabelle