« Ce qu’il en est plus exactement »

15/05/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Par deux fois je l’ai vu assis dehors, sur un banc, les bras ballants, l’air abattu.

D’habitude, il passait des journées entières rivé sur son ordinateur.

Paraît-il qu’il faisait des traductions.

D’autres disent qu’il faisait… des réussites en ligne.

Ce qu’il en est plus exactement, malgré une volonté délibérée d’étouffer l’affaire ?

Une personne du service administratif de la guesthouse qu’il administre est décédée des suites du coronavirus, c’est confirmé.

On parle de comorbidité en ce qui la concerne la victime, comme pour beaucoup de personnes, mais voilà…

Voilà, ça va être compliqué à gérer entre les guests et le personnel de l’établissement.

Et s’il fallait en passer par les tests, la quarantaine, l’obligation de déclaration, les mesures sanitaires, pas réjouissant pour les affaires ça, déjà que…

Parallèlement, on vient de passer en alerte maximale, full lockdown dans tout le district.

Magasins uniquement alimentaires et de petite surface autorisés à ouvrir de 6:00 à 10:00.

Du matin, oui vous avez bien lu.

Va falloir se lever tôt si on veut grailler, et en matière de regroupement et distanciation sociale, ça va pas être top !

Il paraît que les backchich pleuvent parallèlement pour dérogation exceptionnelle

Il paraît aussi qu’une file d’attente d’environ 60 personnes s’est formée devant la Coop, le jour de l’annonce du lockdown.

A 14:30, nous étions seulement 3 à attendre et on a beaucoup ri de l’hérésie du matin, même qu’on a trouvé de quoi se ravitailler !

Avec mes sempiternelles papayes, bananes, farines de ceci et de cela, graines et légumes secs, je ne manquerai jamais de rien.

Je jette un oeil comme l’année dernière à sensiblement même époque sur mes provisions.

Yes, on va pouvoir tenir un siège !

C’est une blague hein, je ne fais jamais de stock, j’achète toujours au fur et à mesure.

Une vieille habitude pratiquée durant des décennies qui date du temps où la crise économique administrait mon quotidien.

Et là c’était pas pour cause de COVID-19…

Bien à vous,

Isabelle