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« Comment le glutamate vous manipule »

03/02/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Nul ne pourrait parler mieux du syndrome du restaurant chinois qu’ici en Malaisie où ces établissements pullulent.

Le plus classique des symptômes, maintes fois expérimenté, ce sont de fugaces brûlures sur différentes parties du corps.

En ce qui me concerne, elles se localisent plutôt sur la tête, le coup et buste, rarement à d’autres endroits.

J. lui, a vécu plusieurs fois cette appétence irrésistible devant un plat au fumet typiquement asiatique.

Oui, car utilisé pour créer une dépendance à la bouffe, voilà comment le glutamate vous manipule !

Et voilà 50 ans que l’additif alimentaire fait ses ravages en silence, date à laquelle il a été introduit dans l’alimentation américaine.

Des lésions au niveau rénal lui seraient imputées, et son action neurotoxique est suspectée chez les enfants par les signaux qu’il envoie sans cesse.

Car chez eux, la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique du cerveau n’est pas la même que chez les adultes.

De plus, en tant qu’exhausteur de goût, il renforce très largement le goût des aliments et trompe vos papilles.

Cette saveur particulière s’appelle umami.

Après enquête, voilà une compilation d’appellations dans lesquelles est englobé le glutamate, bonne chance !

Acide glutamique : E620, Glutamate monosodique : E621, Glutamate monopotassique : E622, Diglutamate de calcium : E623, Glutamate d’ammonium : E624, Diglutamate de magnésium : E625
Huile de ricin ou de soja hydrogénée, glutamate de sodium, glutamate monosodique, acétylglutamique acide, arginine glutamate, glutamate calcique, glutamate de magnésium, antisthène glutamique vitamine C, glutadouze, glutavene, protéine végétale hydrolysée, monosodium glutamate, monopotassium glutamate, acide glutamique, caséinate de calcium, maltodextrine, extrait solide de lait, extrait de levure, farine de soja, extrait de malt, levure autolysée, gélatine alimentaire.

Des animaux de laboratoires soumis à des tests se sont gavés jusqu’à l’obésité avec cet additif ajouté à leur alimentation.

Néanmoins, cet acide aminé, déjà présent naturellement dans le cerveau agit sur les hormones et les neurones.

Mais le corps ne fait en outre pas la différence entre le naturel et celui de synthèse qui lui envoie de faux signaux.

Par conséquent, il trompe ainsi le cerveau en nous poussant à revenir nous alimenter sans cesse !

Toute l’industrie alimentaire a bien sûr largement exploité cette action ainsi provoquée.

Et surtout dans les plats en sauce, sauces, soupes, viandes et poissons cuisinés, ketchup, fast-food et snacks…

Certes, une fois de plus rien ne vaut la bonne cuisine maison confectionnée avec des produits bio et locaux

Bien à vous,

Isabelle