« Cultiver sa vie en permaculture »

30/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Cultiver sa vie en permaculture - Crédit photo izart.fr

Cultiver sa vie en permaculture – Crédit photo izart.fr

Au début, quand le concept a commencé à être populaire, chacun·e d’entre nous avait en tête une idée encore bien étriquée de la permaculture.

Pour bien faire, on croyait indispensable d’avoir un jardin, une maison, de la terre, des arbres, de l’eau et… accessoirement des poules 🙂

Ça, c’était pour celles et ceux qui se sont arrêté·e·s au stade des idées de base… baba cool on va dire.

Et puis, pour les autres qui ont un peu creusé l’idée, au fil du temps et des expériences croisées, voilà que s’est ouvert un autre champ des possibles.

Et s’il était possible, au quotidien, de cultiver sa vie en permaculture, tel que l’on cultiverait son lopin de terre et son lieu de vie environnant ?

C’est à dire considérer que nous sommes éléments d’un tout, et à la fois actrices, acteurs et bénéficiaires.

Au même titre que dans la nature tout est lié, les êtres qui peuplent la terre sont soumis aux mêmes règles pour continuer à perdurer, c’est à dire l’interdépendance entre toutes les espèces.

Les poules, au hasard, débarrassent le jardin des escargots et autres insectes, de même qu’elles recyclent les déchets alimentaires et autres épluchures, tout en fumant la terre de leurs déjections et en produisant des oeufs pour nourrir l’homme.

Pour cultiver sa vie en permaculture, on peut s’inspirer du même principe d’interaction avec ce qui nous entoure.

Prendre soin de son voisinage, de son cadre de vie, le rendre agréable, échanger aimablement avec des personnes que l’on croise dans le bus, au travail, dans un commerce, habituer son regard à ne retenir que le beau, le meilleur.

Et petit à petit, plus belle devient la vie, comme en écho à ce que l’on a soi-même apporté.

A part ça, c’est toujours la même petite phrase qui vient chuchoter à mon oreille.

Et toi… où est ta part ?

Bien à vous,

Isabelle