« Détendre le cerveau et recharger les batteries nerveuses »

15/012/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Détendre le cerveau et recharger les batteries nerveuses - Crédit photo izart.fr

Détendre le cerveau et recharger les batteries nerveuses – Crédit photo izart.fr

Regardez ce beau ciel étoilé ! s’est exclamée la prof de yoga alors que nous quittions le cours…

J’ai levé la tête, et dans le noir absolu, sans aucune pollution lumineuse, j’ai admiré.

Depuis combien de temps n’avais-je pas levé les yeux vers les constellations ?

Nous venions de terminer la séance avec une relaxation Détendre le cerveau et recharger les batteries nerveuses.

Mes batteries nerveuses chargées à bloc, je remerciais alors le ciel qui m’avait guidée jusqu’ici.

Je ne sais toujours pas pourquoi ni comment je suis arrivée là, mais je suis merveilleusement bien, pour reprendre l’expression consacrée qui me met le sourire aux lèvres et au coeur 🙂

L’autre jour, à peine ouvert les yeux, j’ai aussitôt chargé la voiture et pris le chemin du retour pour m’enfiler les 6:00 de route et arriver à temps au cours de yoga du mardi.

Surtout ne pas le louper !

J’étais partie sous la pluie, elle m’a accompagnée durant cinq heures.

A Paris, un monsieur en compagnie duquel je m’abritais sous un porche pour échapper aux trombes d’eau qui tombaient, me dit ça fait quinze jours que c’est comme ça 🙁

A Lyon, ce n’était guère mieux…

A moins d’une heure de chez moi, il y avait un magnifique soleil sur les montagnes qui se découpaient dans le ciel bleu.

J’ai eu un grand sourire intérieur en envoyant la photo à mes kids avec cette courte légende : BEAU !

Ben là, si parfois l’ombre d’un doute eût pu m’habiter quant à mon départ précipité, surtout en quittant mes proches, pfff… envolé comme par un magie 🙂

Venez me voir quand vous voulez, que je leur dis, ici il y a la mer, la montagne, le soleil, la nature, je vis !

Voilà que je nourris le sentiment de rentrer chez moi.

Se sentir bien quelque part, après des années d’errance et d’incertitudes.

Grand beau temps après un déluge qui n’en finissait pas de s’abattre.

Tout ce que j’ai laissé.

Physiquement et matériellement dépouillée.

Retrouver le plaisir tout con d’actionner le bouton du four pour cuire mon pain.

J’ai fait mon pain.

PAIN.

J’ai tellement sacrifié de choses que le plus petit des bonheurs me met en fête toute la journée.

Est-ce que vous le savourez encore, le pain que vous vous venez d’acheter ce matin, comme tous les matins, à la boulangerie du coin ?

Avant de le jeter sur la banquette de la voiture ?

Avant de le mastiquer devant la télé ?

Et dire qu’une partie va encore finir à la poubelle

J’ai pétri ma pâte en salivant de ce qu’il allait en advenir.

Et puis, j’ai coupé une tranche encore tiède et odorante, pour y poser les merveilleuses sardines rangées en cercle que P. m’avait envoyées par la Poste !

Si, si, elle a osé… sont aussi folles que moi mes copines 🙂

Sympa quand tu ouvres ton courrier d’une semaine, et qu’au milieu des impôts, loyers, tu découvres plein de lettres de voeux et… des sardines, merci je vous aime !

Du pain, des sardines et une bonne salade verte, le tout sous le soleil audois.. H-E-U-R-E-U-S-E 🙂

Bien à vous,

Isabelle