« Deux bonnes raisons d’espérer »

Vous avez aimé :

21/01/2023 Bonjour à toutes et à tous,

En cette fin de semaine, j’ai eu deux bonnes raisons d’espérer.

La première fut l’intervention d’une aurovilienne de longue date, à la fin d’un meeting qui rassemblait une grande partie de la population de la ville.

En quelques minutes et dans le même esprit que l’intervention d’un pionnier juste avant, elle redonnait toutes ses couleurs, toutes ses vibrations, tout ses espoirs à Auroville.

Extraits de l’intervention de cette personne retranscrits par quelqu’un dans l’assemblée : « (…) You know, we are here to hasten the reality of the next step. We are not here to celebrate being human. So let’s not be too human in our responses. Let’s find that dimension where the unity exists. (..) She says, “Now is the time to be heroic. Heroism is not what people say it is. It is to be united. And the divine help will always be with those who have in all sincerity resolved to be heroic. You are here now because you once chose to be. You don’t remember it, but I know. That’s why you are here. Well you must stand up to the task, you must conquer pettiness and limitation, and above all tell the ego your time is over (…) »

Comme il faisait bon entendre ce message après des interventions, longues et quelque peu pesantes, qui ressassaient les troublants évènements passés.

Oui, merci aux gens, même s’ils sont minoritaires, qui exhortent les assemblées à toujours espérer et aspirer à des jours meilleurs, tirer vers le haut quoi qu’il arrive.

Le lendemain, j’assistais à la conférence non moins fameuse d’une autre porteuse d’espoir, Deepika de Pebble Garden.

J’appris entre autres que Vandana Shiva ainsi que Lydia et Claude Bourguignon s’étaient rendus à Auroville rencontrer Deepika et Bernard.

Cette dernière nous rappelait que le yoga d’Auroville se pratique dans et par le travail, tout en déplorant que plus personne ne s’investisse côté fermes et cultures.

A la base, dit-elle encore, Auroville, telle que décrite par Mère se devait d’offrir à chaque personne de quoi se loger et se nourrir.

Deepika lança alors un message fort à la jeunesse, qu’elle vienne s’investir dans le milieu agricole avant que tous ces savoirs et ces pratiques ne se perdent.

Merci à l’une comme à l’autre de nous avoir ramenées à l’essentiel d’Auroville, par leur bienveillance et leurs convictions.

Car oui, on peut évoquer le passé, de préférence brièvement, mais surtout vivre au présent et ne pas laisser s’installer le ressentiment.

Bien à vous,

Isabelle

[dp_product id=1 domain=0]