« Don’t touch me »

Vous avez aimé :

 20/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Don't touch me - Crédit photo izart.fr
Don’t touch me – Crédit photo izart.fr

De mes anecdotes que je lui ai racontées, il a fait une rengaine, don’t touch me I’m aurovilian.

Ça le fait rire quand il sort sa chansonnette, l’air de rien, partout où il passe, épicerie, restaurants, sites touristiques…

Bon je pense qu’il va aussi être inspiré par des messages subliminaux reçus après avoir, ailleurs, fredonné le mantra de dévotion à Shiva.

Mais ça c’était à Tiruvannamalai, lors de la visite partielle du Temple dédié à Shiva qui diffusait en boucle Om Namah Shivaya.

Une visite partielle, oui, parce qu’il a déclaré à un moment qu’il en avait assez de l’énergie des lieux, donc on a abrégé le circuit.

Jeter du feu sur le feu, ça ne fait que l’attiser, effectivement, mais on avait choisi au plus près pour découvrir le patrimoine local du Tamil Nadu.

Il lui aurait été plutôt profitable de visiter l’un des autres temples dédiés à Shiva mais représentant l’élément l’eau, par exemple.

Bref, on a récupéré nos chaussures après avoir bataillé avec la Madame autoproclamée gardienne des godasses et qui ne nous a jamais rendu la monnaie malgré le tarif annoncé…

Faut dire que son commerce doit être juteux vu que les cérémonies de pleine lune rassemblent des dizaines de milliers de pèlerins ici.

Mais on avait déjà eu un avant-goût de la plaisanterie après nous être faits refouler par deux fois à l’entrée, nos chaussures planquées pourtant incognito dans un sac en bandoulière.

Pas de chaussures dans l’enceinte du temple, on a bien compris la leçon.

Avant d’arriver, la prochaine fois si elle arrive un jour, on marchera en chaussettes, et surtout pas pieds nus, sur le sol impraticable car chauffé à blanc par le soleil.

Notre excursion matinale au Fort de Gingee, tellement matinale qu’on était arrivé 30 minutes avant l’ouverture des portes, nous avait préservés de la chaleur.

Lors de cette première visite du jour, il avait fallu néanmoins gravir un nombre incalculable de marches de granit assemblées à la mode indienne, ce qui en complique l’ascension.

La maçonnerie à la mode indienne, vous ne connaissez pas ?

C’est simple, aucune marche n’a ni la même hauteur, ni la même profondeur, ni la même etc… je vous laisse imaginer.

Bien à vous,

Isabelle