« Du beaume au cœur »

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24/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Du beaume au cœur - Crédit photo izart.fr
Du beaume au cœur – Crédit photo izart.fr

Après les seins à l’air, passons à des choses plus sérieuses avec du beaume au cœur.

On m’avait parlé de la lune pour justifier les profondes dissonances du moment, d’autres personnes m’ont fait part d’énergies contraires en compétition.

Toujours est-il qu’à Auroville, où beaucoup de choses sont accentuées, que ce soit côté énergies ou intuitions, on a parfois un peu de répit entre deux séries d’exercices pratiques…

Mon moment de répit fut doux et plein de bonnes ondes, entre un bébé qui gazouillait, allongé sur le sol, au frais, et des personnes m’accueillant chaleureusement, autour de lui.

Faisant un rapide calcul, nous nous rendîmes compte, avec la maman du nourrisson, que nous ne nous étions pas croisées depuis un an, puisque j’ignorais même sa grossesse !

Mais grande fut ma joie de la trouver en activité dans l’espace où oeuvraient des personnes avec lesquelles j’avais déjà collaboré.

En parlant du travail à Auroville ; un laboratoire d’expériences avant tout, le facteur temps n’est pas un barrage à la création artistique.

C’est en évidence notre yoga, disais-je à une autre connaissance rencontrée sur place, puisque transformer la matière est le mot-clef de l’initiatrice du projet aurovilien.

Au découragement de cette personne qui se lamentait donc face à la charge de travail encore à accomplir, répondait en moi le travail du lâcher prise…

Inutile de raisonner en jours, en mois ou autre mesure de temps face à l’accomplissement d’une tâche, puisque là est le vrai travail, celui d’avancer à l’intérieur, pièce par pièce, tel un puzzle.

Alors oui, lors de ces bons et beaux moments de partage, je suis soudain comme nimbée de gratitude.

Prenez un zeste de bienveillance et parfumez-en vos journées, vos vies, et celles des autres, s’en trouveront transformées.

A l’instant où les ombres de dissipent, ne reste que l’essence pure et sincère de ma raison d’être ici, à Auroville, elle est joie, elle est profondément joie.

Bien à vous,

Isabelle