« Faire le bilan avant la retraite »

23/07/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Faire le bilan avant la retraite ça peut paraître saugrenu.

Ben ça dépend pour qui.

Effectivement, si vous avez bossé toute votre vie dans la même boite, les trimestres vont être facilement comptabilisés.

En l’occurrence ce n’est pas mon cas, puisque m’y prenant plusieurs années à l’avance, j’ai fait le compte… et c’est pas triste !

20 employeurs différents au bas mot, ça fait pas mal de monde dans une vie professionnelle.

Sans compter tous les emplois saisonniers non déclarés, cueillettes de fruits, ménages et autres élevages caprins…

A part ça, qu’est-ce que j’ai fait d’autre ?

D’abord, j’ai commencé très jeune, 15 ans, à m’employer comme animatrice de jeunes enfants dans un centre de vacances.

Après j’ai aussi tâté du ménage au bloc opératoire d’une clinique.

Ainsi que du câblage sur des climatiseurs à la chaîne.

Et entre autre exercé dans la sous-traitance du bois.

Plus de l’aide à domicile auprès de personnes âgées, et encore factrice, fleuriste, agent recenseur…

Suis en tous cas bien contente, car l’estimation de l’évolution de mon dossier retraite est classé Favorable administrativement.

Et pendant que j’étais en train de faire le bilan avant la retraite, j’ai songé que le dernier en date m’avait aussi fait battre des records.

Cumuler 27 hébergements différents lors des 6 derniers mois passés à l’étranger, d’Octobre 2018 à Avril 2019, c’est pas mal.

Par contre 20, c’est le nombre de déménagements cumulés, mais depuis ma naissance, petite moyenne 🙂

Et c’est peut-être pas fini, qui sait ?

Simple constatation à moi-même, ben j’ai de la constance dans la diversité 😉

La variété d’une personnalité multi facettes pourrait simplement s’apparenter… aux fleurs de la nature 😉

Il en est ainsi des fleurs simples et des fleurs composées.

Les premières présentent une corolle de pétales bien détaillées.

Et les secondes une multitude de fleurs groupées, voilà.

Ainsi on peut être aubépine, hibiscus, trèfle ou marguerite, tournesol, pissenlit, au choix !

Et si chaque fleur s’accommode parfaitement de cette diversité, chez l’humain c’est plus compliqué.

Particulièrement chez le petit de l’homme pour qui le sentiment de différence est cruel, surtout quand il n’est pas accompagné.

Cela lui sera sans doute bien plus facile à gérer adulte et en conscience

Mais voilà, bon an mal an, toutes les fleurs finissent bien par trouver un moyen de s’épanouir !

Les petites, les grandes, les trapues, les minus, les rabougries, les épanouies, chacune à son rythme et selon les circonstances.

Et vous, quelle fleur êtes vous ?

Bien à vous,

Isabelle