« Un chien au volant »

21/07/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Un chien au volant d’une voiture, ça vous est déjà arrivé d’en croiser ?

Et bien moi si, en descendant tranquillement d’une petite route de montagne, dans un virage en épingle à cheveux 🙁

J’ai bien vu un chien assis à la place du conducteur avant d’apercevoir l’homme qui… tenait le volant à sa droite !

Ben oui, c’est le choc qui peut vous arriver sans prévenir dans ma région d’Occitanie en croisant des anglais·e·s sur les routes !

Bon, heureusement nous n’avons pas ce problème avec les danois·e·s qui sont aussi nombreuses et nombreux en ce moment.

Je sais que la France est une de leurs destinations favorites car dans leur pays il n’y a pas de relief, contrairement à chez nous.

L’été c’est aussi la saison où sont rénovés les enrobés des routes de montagne, justement.

L’autre jour, je partais rejoindre une amie lorsque le monsieur au talkie-walkie m’a fait signe de me garer.

Je venais juste de me faire la réflexion que c’était imprudent de partir comme ça dans la montagne sans eau en pleine canicule.

Des fois que…

Ben oui, parce que depuis plusieurs kilomètres je n’avais encore rencontré personne.

Au bout de quelques minutes j’ai coupé le contact, la situation semblant s’éterniser.

Car les travaux en cours nécessitaient le goudronnage de la chaussée puis le passage du rouleau compresseur.

J’ai alors vu se garer une, puis deux, puis trois voitures derrière moi.

Et ensuite un camion plateau puis un fourgon.

Est alors descendu un gros camion de chantier vert.

Il qui a du faire demi-tour plus bas pour venir se ranger à son tour.

Soudain je l’ai entendu klaxonner très fort.

Un minibus voulait sans doute faire du zèle et avait commencé à doubler tout le monde !

Les grands gestes du coordinateur de chantier l’ont immédiatement stoppé dans sa course.

Et il s’est rangé à son tour dans la file.

Nous étions 8 véhicules à l’arrêt quand ce monsieur est descendu à ma hauteur pour m’expliquer la suite des manœuvres.

Il nous fallait à présent attendre que se garent les engins de chantier.

Puis que descende la file de voiture bloquée en amont.

Avant de vous engager à votre tour, me dit-il, j’ai alors pensé à mon amie qui devait poireauter…

Comme je m’inquiétais de leurs conditions de travail en pleine canicule, il me répondit que c’était le meilleur moment.

En effet, avec la chaleur le goudron colle bien mieux, certes.

Mais je pense que sous l’épaisseur de sa tenue, il devait transpirer plus que tout autre ces jours.

Et c’est pas parce qu’on a la peau noire qu’on craint moins le soleil, hein, finissons-en avec les préjugés !

Bon, apparemment la paie était en rapport, alors ça compensait un peu…

Quand j’ai enfin pu actionner la clef de contact et reprendre la route, une demi-heure venait de s’écouler !

La prochaine fois je prendrai une bouteille d’eau, message reçu 😉

Bien à vous,

Isabelle