« Il y a deux écoles en démocratie »

08/01/2014 Bonjour à toutes et à tous,

RIP Bernard Maris

RIP Bernard Maris

Il y a deux écoles en démocratie.

Celle qui fait l’apologie de la connerie.

Celle qui dénonce la connerie.

La différence, c’est que ceux qui la dénonçaient, ils sont morts hier.

Reste l’autre qui en fait l’apologie, Houellebecq pour parler de lui une dernière fois.

Il a enfin donné signe de vie tard dans la soirée, j’ai vainement attendu toute la journée qu’il l’ouvre…

Par la voix de son éditeur (j’allais écrire la voix de son maître…) il annonce qu’il va « quitter Paris pour se mettre au vert » je cite, et détail sordide « à la neige«  !

C’est l’histoire d’un mec qui essaie de blanchir son passé…

De même, il a arrêté la promotion de son livre.

Sans blague, il ne va pas faire acte d’héroïsme et se prononcer haut et fort pour condamner des actes barbares ?

Il ne va même pas manifester, soi-disant« très affecté par la mort de son ami Bernard Maris » ?

Soumission.

Houellebecq a peur et fuit loin de la capitale.

Je me félicite pour ma perspicacité dans la Petite chronique d’hier à son sujet.

Houellebecq pour Les Nuls vient de sortir gratuitement.

Manquerait plus qu’il se suicide tiens…

Et pendant ce temps là, des milliers de gens en France et dans le monde ont manifesté leur solidarité et leur détermination à résister à la terreur.

Bon enfin, le coup du mec qui oublie sa carte d’identité dans la voiture et est ensuite formellement identifié par le garagiste sous sa cagoule, je trouve ça moyen.

Un peu comme des relents d’affaire Mérah…

Mais en Allemagne, dès le 06 janvier, des gens des deux bords se mobilisaient déjà et manifestaient massivement.

A Dresde, ceux qui faisaient l’apologie de la connerie se réunissaient avec les « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » au sein du mouvement Pegida.

Et à Berlin, en riposte, ceux qui dénonçaient la connerie se retrouvaient parmi les « Européens tolérants contre la crétinisation de l’Occident », de la formation Tegida.

Et dire que j’avais osé espérer que le mouvement Tegida contaminât la France, ne voyant désespérément rien venir de semblable chez nous…

No comment.

Allez, comme a dit Serge July ce jour, pour que Charlie vive, il faut continuer à rire !

Bien à vous,

Isabelle