« J’ai descendu dans mon jardin »
22/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai descendu dans mon jardin, j’ai descendu dans mon jardin, pour y cueillir du romarin… qui, en France, n’a pas appris cette chanson enfantine ?
En l’occurrence, il n’était pas de mon jardin, mais c’était bien du romarin que je tenais entre les mains, aussi étonnant que cela puisse paraître.
En Inde du Sud, apparemment il ne pousse pas, et le rameau que je contemplais soudain avec tendresse m’avait été fraîchement ramené de Suisse !
Je humais donc son parfum puissant avec un plaisir non camouflé, puisque cela fait des années que je n’ai pas vu du romarin frais.
Une question me vint alors à l’esprit.
Quelle action cela peut-il avoir sur mes cellules ?
Ayant complètement changé de mode de vie et d’alimentation depuis bientôt 4 ans, comment ça réagit à l’intérieur de mon corps, vaste question !
Est-ce que mes cellules se réjouissent aussi de retrouver un repère alimentaire d’antan qu’elles aimaient ?
Est-ce que mes cellules éprouvent de la nostalgie par rapport à des odeurs ou des saveurs perdues qui les ravissaient ?
Parfois, je pense aux figues, aux pêches, aux abricots dont je me gavais à pareille époque dans le Sud, mais cela reste du domaine de la suggestion de pensée.
Si j’avais l’odeur et le goût de l’un de ces fruits à l’instant, de façon réelle et non virtuelle, il y a fort à parier que cela déclencherait une émotion en moi.
En tout cas, je sais que cette odeur de romarin frais m’a tout de suite replongée dans le passé, celui de mon jardin en France, des montagnes occitanes aussi.
Alors j’ai religieusement fait une première infusion de romarin, puis j’ai délicatement détaché les autres feuilles pour les faire sécher à l’ombre.
Ensuite, j’ai préparé plein de petites boutures, immédiatement plantées dans des pots de bon terreau issu de mon jardin en Inde.
Alors, poussera, poussera pas ?
J’avoue que je suis impatiente de surveiller ce qu’il va se passer.
Et pour répondre à la question qui vous brûle les lèvres, oui j’ai reçu aussi en cadeau du chocolat suisse noir et bio, même que son fondant est exceptionnel.
La preuve ? J’ai doublé ma ration quotidienne…
Bien à vous,
Isabelle
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