« J’ai retrouvé ton parfum »

24/08/2016 Bonjour à toutes et à tous,

J'ai retrouvé ton parfum - Crédit photo izart.fr

J’ai retrouvé ton parfum – Crédit photo izart.fr

Quand il est entré dans la pièce, je l’ai suivi à l’odeur.

Toujours ce même parfum qui lui va si bien !

Terre d’Hermés, avec une note de tête joyeuse, fruitée comme l’été, et qui devient si légère, légère, et profonde à la fois…

Ah, je crois que je pourrais en écrire un roman 😉

Comme de tous les autres parfums que j’ai aimés d’ailleurs.

A ce propos, l’autre jour j’ai remis la main sur un carton bien scotché, dans un coin du garage.

Abandonné à son triste sort depuis quelques déménagements sans doute, vu son contenu !

De Magie Noire de Lancôme (1978), Paris de Yves Saint Laurent (1983), Courrèges in Blue (1983), Poison de Dior (1985), Obsession de Calvin Klein (1985), Roma de Laura Biagiotti (1988), Cabotine de Grès (1990), Amarige de Givenchy (1991), Tocade de Rochas (1994), Chloé Innocence (1995),  Jungle de Kenzo (1996), à Aqua di Gio d’Armani (1996)…

La liste est longue, et incomplète !

Mais quand j’ai eu le flacon de Ô de Lancôme entre les mains, maman, j’ai retrouvé ton parfum…

Découvert en 1969, tu n’as toujours porté que celui-là, plus un flacon d’eau de toilette Mont saint Michel pour les jours ordinaires 🙂

Ah, les souvenirs liés aux parfums, quels puissants souvenirs !

Je crois que je vais aller faire un crochet par une parfumerie un de ces quatre, rien que pour aller le tester.

Ca me taquine les cellules olfactives de lui remettre une odeur

Bon, à votre avis, combien de temps va t-il falloir à nos innovateurs en tout genre pour capturer et restituer les odeurs en direct ?

En attendant, comme tous les étés, je me gave du divin parfum de pêches mûres dans le jardin !

Suis même allée jusqu’à le comparer à celui de la grosse pêche duveteuse qui a retenu toute mon attention au rayon fruits de mon magasin bio local…

Oui, en rentrant de Sicile, en 2014, j’avais ramené deux noyaux de ces mêmes grosses pêches jaunes à la peau épaisse, introuvables ici.

Ils n’ont jamais voulu prendre racine ici, malgré ma tentative.

Mais je vais récidiver cet automne, et essayer de faire pousser cette variété qui me rappelle mon enfance.

Ben oui, à l’époque, les pêches étaient grosses, orangées et duveteuses, vous vous en rappelez ?

Au fur et à mesure, elles sont devenues de plus en plus petites et de moins en moins duveteuses.

Jusqu’à devenir complètement polies, calibrées à l’identique, uniformément rouges et… insipides comme des brugnons 🙁

Bref, le genre de produit sur mesure pour étalage de grandes surfaces.

A la peau lisse, qui n’a pas de jus, pas de fondant, ne se tale pas et ne sent rien…

Doux de retomber en enfance entre un parfum de pêche et celui de maman 🙂

Bien à vous,

Isabelle