« J’ai vu le singe le chacal et la mangouste »

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29/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,

J’ai vu le singe le chacal et la mangouste le même jour et au même endroit, vous y croyez vous ?

Et dire qu’il y avait aussi en France comme en Inde, des tas d’animaux sauvages avant que l’homme ne les extermine massivement…

Poser son vélo et tomber nez avec un singe, c’est pas banal, surtout quand il se saisit d’une demi-pastèque dans le seau d’épluchures.

Et qu’il grimpe sur la terrasse de la maison pour finir de ronger tranquillement l’écorce sans vous lâcher de ses gros yeux noirs…

Peu avant, rentrant donc de déjeuner, c’était sur le petit sentier de terre faisant office de piste cyclable que j’avais fais une première curieuse rencontre.

A quelques mètres de moi, marchait tranquillement un animal de taille moyenne, brun fauve, avec le dos barré de noir.

Me rapprochant de lui, je réalisais soudain qu’il ne s’agissait pas d’un chien, celui-ci m’ayant probablement ignorée.

Cet autre que j’identifiais comme un chacal s’engouffra alors rapidement dans les taillis et disparut soudain comme par magie.

Les mailles du grillage si fines laissaient présager qu’il connaissait sans doute par coeur toutes les ouvertures pour s’y faufiler !

Et la mangouste, elle est venue fouiner dans le tas de terre remué par B. pour ses plantations et tenter de trouver quelques graines germées à grignoter.

Entre les chant d’oiseaux de jour comme de nuit, l’ombre des grands arbres et la multitude de papillons, d’oiseaux et d’animaux, c’est le rêve.

Certes, on croise aussi des serpents, des scorpions et des tas de chauve-souris pendues aux plafonds des garages, mais c’est plutôt de nuit.

En tous cas, j’en connais un tout triste d’être rentré en France, tellement il s’est éclaté au contact de cette nature.

Première fois qu’il voyait des paons se percher à la cime des arbres pour dormir la nuit, tout comme les poules 😉

Et puis quand je lui ai annoncé que notre petite Puppi d’adoption avait enfin trouvé une vraie famille d’accueil, ça en a remis une couche…

Mais rien ne sera pire que le douanier indien qui a jeté sous ses yeux ses boutures d’arbres, ses graines germées et toute sa collection de cactus…

Bon, c’est promis, je lui renvoie les mêmes par voie postale dès que j’aurai fait le repérage.

Ben non, les anacardiers, ça ne pousse pas à tous les coins de rue !

Bien à vous,

Isabelle