« J’aime Auroville pour tout ça »

10/06/2021 Bonjour à toutes et à tous,

J’aime Auroville pour tout ça, pensais-je dans un grand soupir de fin d’après-midi.

Quelques jours auparavant, j’étais encore dans une impasse comme on en rencontre parfois.

Et là je me suis dit, il n’y a qu’une personne ici qui puisse m’aider.

Élémentaire, celle-là même qui m’a faite venir !

Ohé, je suis dans une impasse, que je lui ai dit, tu ne pourrais pas m’envoyer les bonnes rencontres pour me sortir de là, s’il te plaît ?

Le lendemain matin, je recevais l’invitation d’un ami pas vu depuis longtemps qui me proposait d’aller déjeuner ensemble.

Rendez-vous fut pris dans la foulée pour la fin de semaine, plutôt agréable ce début de journée !

Ensuite, une connaissance désirait avoir des conseils en jardinage.

Elle me proposa de venir prendre le thé dès que possible pour continuer la conversation, avec plaisir !

Je l’invitais de même à venir visiter notre jardin, pour se rendre compte grandeur nature de ce qu’il s’y passe.

Nous en profitâmes pour parler logement puisqu’il y en a de disponibles dans la communauté où elle réside.

Or, il se trouve que c’est avec cette même communauté que j’avais eu un contact l’année dernière, juste avant mon départ.

Ensuite, en rentrant, ce fut une autre surprise qui me fit serrer violemment les freins de mon vélo.

Un gros caméléon nonchalant, jaune tacheté de vert traversait le chemin en se dandinant.

Je pilais immédiatement, téléphone en main pour faire des clichés de l’animal et des vidéos.

Une indienne qui rentrait sans doute du travail s’arrêta à mes côtés pour observer la bête, toute admirative.

Une fois que le caméléon fut hors de portée des sabots du troupeau de vaches qui arrivaient, je repris ma route.

Arrivée à ma résidence, ce fut un autre type de sauvetage qui m’attendait.

Je retirais de la fontaine à eau un magnifique scarabée aux couleurs métallisées qui devait y baigner déjà depuis un moment…

Pendant près d’une demi-heure je tentais de le remettre sur pattes, avant de le voir enfin péniblement donner des signes de vie.

M’étant absentée un petit instant, qu’elle ne fut pas ma joie de découvrir, au retour, qu’il avait disparu !

Sauvetage réussi ??

Bien à vous,

Isabelle