« Jamais sans mes earbuds wireless »

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04/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Jamais sans mes earbuds wireless, comprenez que j’ai découvert un usage insoupçonné à mes écouteurs sans fil.

Du coup, j’ai pigé aussi pourquoi tant de jeunes, oui ça reste un truc de jeunes, se baladaient ou exerçaient une activité avec des écouteurs dans les oreilles.

Ainsi, sur Instagram, je me demandais tout le temps pourquoi plusieurs inflenceurs pianistes jouaient sur les pianos des Monoprix parisiens accoutrés de cette façon.

Ah ben j’ai compris immédiatement quand j’ai placé les miens dans les oreilles, même sans bande son ou autre musique diffusée à l’intérieur.

Mon logement, un open space, ne faisait plus caisse de résonance de la sono de la voisine qui fêtait son soixantième anniversaire… l’horreur incarnée.

Pourtant moi-même d’habitude si peu sensible au bruit, j’ai cru devenir folle.

Ça me replongeait au bas mot vingt ans en arrière lorsque nous écumions les boîtes de nuits avec les copines !

Si si, j’ai fait ça aussi, et même des décennies avant, entre concerts de rock, de new wave et tutti quanti, on en a pris plein les esgourdes…

D’ailleurs, si je peux me permettre une parenthèse un peu crue mais bien réelle, dans les années 80, pour les oreilles comme pour le sexe, on vivait sans protection…

Alors, enfermée dans ma bulle accoustique ; dieu que c’est reposant, je suis passée de mon lit où je me reposais, pas vraiment du coup, aux toilettes, puis à la cuisine.

Ça ne m’a pas empêchée d’entendre à tout moment, pleurer des enfants, crier des parents et brailler la voisine, mais le tout filtré, c’est magique.

J’avoue que jai gardé longtemps mes earbuds dans les oreilles.

Bien après que tout le monde ait chanté joyeux anniversaire, trinqué, mangé tout en hurlant pour essayer de couvrir la sono.

Peine perdue, on connaît.

Et là, tu savoures la joie du bonheur d’être équipée de tes écouteurs qui permettent de suivre les conversations alors que tout le monde gueule pour s’entendre de l’autre côté du mur.

Surtout qu’une fois le plus gros des convives parties, à 21:30, une team s’est formée pour prolonger avec un karaoké.

Alors même si le son avait baissé d’un ton, mieux valait ménager ses oreilles en attendant, au hasard, une coupure d’électricité ou une plainte du voisinage.

Bon, j’avoue que j’ai poliment remercié pour l’invitation mais… comment dire… tout ça, tout ça.

Dans l’après-midi, j’ai porté un bouquet rond champêtre de ma création ; toujours le même plaisir, composé de plantes, baies et fleurs issues de mon jardin indien en permaculture.

Oui, j’étais fleuriste dans une autre vie.

Allez, devinez ce que l’on m’a fortement suggéré et que j’ai poliment décliné ?

Bien à vous,

Isabelle

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