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« La forêt tropicale ça vous gagne »

10/02/2019 Bonjour à toutes et à tous,

La forêt tropicale ça vous gagne ?

Parce que moi je n’y connaissais rien jusqu’à ce que nous rejoignions les deux initiateurs de la balade dans les hauteurs de Kuala Lumpur.

Mais comme c’étaient des habituées de trek, on s’était bien renseigné avant quant à la difficulté de la rando.

Oui, oui je pouvais suivre, pas de problème.

J’ai donc enfilé mes chaussures préférées qui n’avaient pas repris contact avec mes pieds depuis le vol d’Inde en Malaisie !

Et mes chaussettes par la même occasion, drôle de sensation quand tu vis 24/7 en sandales ou pieds nus 😉

Mais déjà nous attaquions tous quatre la très forte grimpette, à grandes enjambées de mecs…

Ce qui me laissa un peu perplexe quand à la suite des événements, ce n’est pas dans mes habitudes de démarrer sur les chapeaux de roues.

J’aime bien prendre le temps de découvrir l’environnement, sentir l’énergie des arbres, des fleurs, des plantes.

Et au passage, j’aime caresser les feuilles d’arbres ou effleurer les troncs pour établir un dialogue sensitif avec ces inconnu·e·s.

A part quelques singes dans les hauteurs, j’étais toute à la réflexion de me faire qu’on ne voyait aucun insecte aux pieds de ces bananiers géants.

J’ai soudain aperçu un truc bizarre.

Non, je ne rêvais pas, rien à voir avec les racines aériennes d’un philodendron démesuré qui se balançaient.

Ni quelque branche lisse et bizarrement tordue.

Je voyais bien comme un serpent vert clair qui pendait de tout son long, ton sur ton au milieu de la végétation environnante !

Et alors ça… nos habitués de forêt tropicale n’en avaient encore jamais vu 🙁

Nous l’avons donc mitraillé de photos avant de reprendre la route pour arriver à la deuxième plateforme 🙂

Quant à la troisième et dernière étape, elle finissait en cul de sac, pile poil sous un immense relai téléphonique, étrange…

Il ne nous restait plus qu’à faire demi-tour par le même chemin pour clore la rando qui n’avait duré finalement qu’une heure.

En cours de route, j’ai remarqué que de nombreuses femmes randonnaient seules.

Mes coéquipiers m’apprirent qu’en pleine journée le parcours était sillonné par des agents de sécurité.

Apparemment moins dangereux de s’aventurer là que de faire du hors parcours.

La forêt regorgeant paraît-il de bestioles plutôt indésirables et autre varans 🙂

Ainsi, un jour l’un de nos amis a été poursuivi par l’un d’eux en jouant sur un terrain de foot

Bien à vous,

Isabelle