« La ménagerie s’installe »

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23/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,

La ménagerie s’installe lentement mais sûrement.

Après ma frayeur d’une certaine nuit, lorsque j’ai entendu un gros souffle suivi d’un bruit sourd de mastication, c’est plus cool dorénavant.

Cet après-midi, par exemple, j’ai soudain entendu, avant de les voir, trois biquettes tachetées de noir et de blanc qui grignotaient joyeusement sous ma fenêtre.

Ah ça fait moins de bruit qu’une vache qui broute de nuit, et c’est moins impressionnant surtout.

Je vous passe les minets qui pointent leur nez en passant, les serpents qui voudraient se mettre au chaud, les chiens qui viennent me saluer sous un autre angle.

Certes, j’assiste aussi un défilement de troupeaux de touristes depuis peu.

L’après-midi, j’ai chopé au vol un commentaire français, échappé d’une visite guidée.

Et tout ce travail, alors comment se fait-il ? disait l’un.

Oh mais nous avons beaucoup de bénévoles, répondait l’autre.

Suffisamment ? s’inquiétait le premier.

Oh oui beaucoup, faisait le second.

Des fois, on croirait presque assister au remake d’un commerce de jadis peu glorieux.

Bon, moins je suis témoin de ce genre de situation, mieux je me porte.

C’est d’ailleurs pour ça que je ne cherche à multiplier ni les contacts ni le réseau, ça évite

Bref, je suis parfois bien mieux entourée de mes geckos et grenouilles favorites qui squattent la salle de bain.

Vivre entourée de gazouillis d’oiseaux de jour comme de nuit c’est aussi un privilège.

Du coucou qui fait monter les décibels en journée, aux grandes chauve-souris qui fendent la nuit de leurs ailes caractéristiques, le ballet est incessant.

Le tout est doublé par les chants de sauterelles et autres criquets.

J’adore et je ne me lasse pas de cet orchestre naturel qui ponctue ma journée.

D’autres fois, ce sont la pluie et le vent qui plantent le décor sonore.

C’est vrai que j’ai complétement oublié les journées et les nuits bercées par des sons de klaxons et des ronflements de moteurs.

Et encore, c’est un proche qui me l’a fait remarquer… comme quoi on s’habitue au silence sans traumatisme !

Bien à vous,

Isabelle

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